Roots of Chicha 2 (Psychedelic Cumbias From Peru)

Après le succès du 1er volume en 2007, voici le 2ème « Roots of Chicha ». Il met en avant un genre musical très populaire au Pérou, voir même, il paraîtrait, un peu ringard. Pourtant le genre peu connu par chez nous regorge de pépites et le moins que l'on puisse dire c'est que la sélection d'Olivier Conan pour le compte de Barbes Records sait les mettre en évidence. La chicha, qui tient en fait son nom de l'eau de vie locale à base de maïs, est un dérivé de la cumbia colombienne. Un genre né dans les années 60 avec Los Destellos qui agrémentait la cumbia traditionnelle de guitares psychédéliques. à l'époque on l'appelait encore cumbia péruvienne. Ce n'est que dans les années 80 que cette musique fut baptisée Chicha. Ensuite, la Chicha a donné naissance à la cumbia argentine en raison de la forte immigration péruvienne dans les années 90. Une cumbia qui est devenue fortement vivace aujourd'hui, en se teintant de dub, d'électro ou de hip-hop. Mais cette compilation s'arrête au début des 80's et ici, il est juste question de tradition avec quelques petites merveilles à redécouvrir. Une façon de se retrouver à Lima pour faire la fête, picoler, draguer.

Roots of Chicha 2 (Psychedlic Cumbias From Peru) - 2010 - Barbès Records

Cinéma, Les tendances 2000-2010

Il est toujours intéressant, quand une décennie se termine, de faire le point. Qu'est-ce qui a marqué la planète cinéma depuis dix ans? En guise de relevé des compteurs, voici un petit papier qui tente un aperçu des tendances 2000-2010.

Le cinéma américain continue sa domination du marché, et réussit à marquer la décennie par l'émergence d'une nouvelle génération de réalisateurs de talents.
Les trois réalisateurs US qui ont assis leur notoriété au courant de cette décennie: 1- David Fincher, 2- Christopher Nolan, 3- Darren Aronofsky. On peut également penser à Paul Thomas Anderson. Ils constituent la nouvelle génération du cinéma américain catégorie A. Pour ce qui est des anciennes générations, on remarque toujours la présence influente des réalisateurs stars des années 70-80, comme Spielberg, Ridley Scott et Scorcese qui, par son association avec Di Caprio, a su trouver un souffle nouveau. De son côté, De Palma, moins influent que par le passé, a signé l'un des films les plus intéressants de cette décennie avec Redacted (on en reparlera). David Lynch, quant à lui, a marqué le début des années 2000 par son chef d'oeuvre Mulholland Drive. Woody Allen et Clint Eastwood ont su trouver de nouvelles inspirations tout en gardant le cap de leur filmographie. Tarantino, figure star des années 90, même s'il a su créer l'évènement à chacun de ses nouveaux films, semble moins influent que par le passé. Il en va de même pour les frères Coen même s'ils ont enfin été reconnus à leur juste valeur par l'establishment. Gus van Sant, en revanche, a définitivement marqué l'histoire du cinéma avec Elephant notamment.

 
Le cinéma est l'art où cette révolution s'est fait le plus ressentir. Ce passage de l'ère analogique à l'ère numérique est finalement très bien illustrée par les deux caractères principaux de la saga littéraire, Millénium, adaptée au cinéma cette année. D'un côté Blomqvist, un enquêteur à l'ancienne, de l'autre Lisbeth Salander, son héritière de l'ère numérique. Elle est issue de la génération Y. Une génération avec moins d'illusions et de déontologie. La génération WikiLeaks en quelques sorte. Lisbeth Salander est la figure héroïque de ce début de siècle.

En France, Audiard, Lioret, Ozon, Assayas, Kurys, Giannoli, Beauvois, ont réussi à imprimer leur marque dans le cinéma hexagonal. Ils ont du style et du talent. Je nommerais aussi Dupontel qui joue dans une catégorie à part, Dumont, toujours aussi percutant, et Noé qui a signé avec Irréversible que l'on aime ou pas, un film marquant. Les réalisateurs stars des années 90, n'ont, quant à eux, pas réussi à se renouveler ou confirmer leur talent. je pense à Jeunet même si son Amélie Poulain date de 2000; à Besson qui voulait terminer sa carrière de réalisateur avec Angel A (!!!), ou encore Kassovitz qui voulait révolutionner le cinéma d'action avec Babylonne AD et n'a pas su se hisser à la cheville d'un Tony Scott. De toute manière, l' action héros de la décennie aura été sans conteste Jason Bourne.

Par ailleurs, il est à noter que la disparition, ces dernières année, d'artistes majeurs issus de la Nouvelle Vague, marque un tournant dans l'industrie cinématographique hexagonale. La fin d'une époque en quelque sorte même si l'héritage semble repris par certains comme Ch. Honoré par exemple.
Pour L'Europe, les cadors Haneke, Almodovar, Lars von Triers ont continué leurs parcours. Un film venu du Nord aura marqué la décennie aussi, je pense à Morse, a voir absolument.
En ce qui concerne le reste du monde, pour résumer, on constate toujours l'influence du cinéma asiatique. Même si la veine Kung-Fu tendance Hong Kong s'est diluée dans les productions françaises et américaines. L'Asie a surtout marqué son influence via le cinéma coréen avec des réalisateurs tel que Park Chan Wook, et Joon-ho Bong qui a signé The Host et surtout le génial Mémories of Murder. Par ailleurs la tendance réelle de ces dernières années vient, semble t-i,l des régions hispaniques du globe. De très grands réalisateurs mexicains ont réussi a se faire une place. Je pense à par exemple à Alejandro González Inárritu, Alfonso Cuarón, ou bien encore Guillermo del Toro. De son côté, l'Espagne a su insuffler un souffle nouveau dans le cinéma de genre: Rec, L'orphelinat , Agora...

Pour finir, il reste que l'influence majeure qui marque le cinéma à tout jamais en ce début de siècle est l'explosion du numérique qui change la donne à tous les niveaux de productions. Les limites visuelles sont aujourd'hui abolies, tout est devenu techniquement possible, d'où cette explosion de films de super-héros, d'adaptation de sagas littéraires fantastiques (Le Seigneur des anneaux, Harry Potter, Narnia...) et de dessins animés 3D.

Palmarès sportif de l'année 2010


1. Khalid Askri
« Le gardien de but du FAR Casablanca, auteur de deux énormes bévues, qui nous montre sa sagesse en quittant le terrain en plein match. »
- Le pénalty improbable :


- La sortie du sage :

2. Lionel Messi
« Il montre chaque weekend que l'on peut être le meilleur footballeur du monde tout en mesurant 1,10m. »

3. Alberto Contador
« Il gagne son 3ème Tour de France grâce à un steak dont il a oublié d'enlever le papier d'emballage (allusion aux traces de plastique accompagnant le Clenbutérol). »

4. José Mourinho
« Il gagne sa 3ème ligue des champions avec un 3ème club, montrant que l'on peut être le meilleur coach du monde, après avoir commencé sa carrière comme traducteur! » 

5. Nicolas Mahut
« Il entre dans l'histoire du tennis grâce à la plus longue défaite de ce sport (11h de match sur 3 jours, 70 jeux à 68 dans le 5ème set à Wimbledon contre l'Américain Isner). »



6. Christophe Lemaître
« Par son doublé européen 100-200m, a mis au rencart les partisans du déterminisme lié à la couleur de peau dans le sprint. » 


7. Didier Deschamps
« Il met fin "sur le plan tequenique et taquetique" à 17 ans de disette pour l'OM, grâce à un doublé Coupe de la Ligue-Championnat. »

8. Jeremy Florès
« Il devient le 1er Français à gagner une épreuve du circuit mondial de Surf, à Hawaï, après avoir éliminé le décuple champion du monde Kelly Slatter en demie. »

9. les nageurs français
« Ils ont démontré qu'ils savaient aussi nager sans combinaison. »


10. Raymond Domenech
« Il a réussi à devenir le sélectionneur le plus capé des bleus, tout en étant considéré comme le plus mauvais coach! »

Meilleurs albums 2010


Pour la 3ème année consécutive (après 2008, et 2009), voici le classement des meilleurs albums De la lune on entend tout. Il résulte des propositions de Dacallo, Maï, et Paco, les chroniqueurs « Musique ». Pour l'année 2010, 14 albums, parmi 45 cités, trouvent leur place dans le classement final. 4 albums sont cités 3 fois (le Quantic, le Kottarashky, le Budos Band et le Flying Lotus), Les autre sont cités 2 fois à part le Stanley Brinks qui ne doit sa place qu'en raison de son classement élevé chez Paco. Un classement qui représente plutôt bien la diversité de nos goûts musicaux : de la cumbia, de l'électro,  du funk, du hip-hop, du reggae en provenance du monde entier (Argentine, Nigeria, Bulgarie, États Unis, ...). Il représente aussi les albums qui ont tourné, qui tournent et qui tourneront certainement le plus dans nos lecteurs.  



N°1 : Quantic Presenta Flowering Inferno « Dog With A Rope » (Tru Thoughts)

« On a rarement entendu un mélange si réussi et si naturel de reggae roots avec de la cumbia colombienne, de l’afro-funk ou de la musique cubaine. »

Le site de Quantic

Le label : Tru Thoughts

Écouter le titre « Cumbia Sobre El Mar »

 



N°2 : Gonjasufi « A Sufi And A Killer » (Warp)


« Un trip hallucinogène où l’on navigue, ici avec Iggy & The Stooges et Jimi Hendrix, ailleurs en compagnie des Beatles en pleine expérience initiatique à Katmandou, ou encore avec Dennis Hopper et Peter Fonda dans Easy Rider. »

Le site de GonjaSufi

Le label : Warp

Écouter « She 's Gone »




N°3 : The Third Eye Foundation « The Dark » (Ici D'ailleurs)


« Un album tendu où les ambiances sont répétitives et peuvent paraître éprouvantes, or il se dégage une vraie harmonie dans chaque morceau. »

Le label : Ici D'ailleurs

Écouter « Pareidolia »






N°4 : Danyel Waro « Aou Amwin » (Cobalt)


« En s'ouvrant à de nouvelles cultures, Danyel Waro propage la batarsité de son maloya à travers le monde pour notre plus grand plaisir. »

Danyel Waro sur Wikipédia

Le label: Cobalt

Écouter « Mandela feat. Tumi »




N°5 : Kottarashky « Opa Hey! » (Asphalt Tango )


« Avec ses enregistrements dans les campagnes bulgares, les boucles de voix, cuivres, accordéons, vibraphone, percussions, guitares ou contrebasse; Kottarashky construit avec toute cette mixture des morceaux au swing imparable. »

Le myspace de Kottarashky

Le label : Asphalt Tango

Écouter « I want you to sleep »




N°6 : The Budos Band  « III » (Daptone Records)


« Les protégés de Brenneck brassent un bon paquet de références passant par l' Éthiopie, le rock et des ambiances parfois plus psychédéliques. Le tout avec un sens du groove quasi naturel. Percussions, claviers et cuivres enflammés s'en donnent à cœur joie sur des mélodies entêtantes.  »

Le label : Daptone Records 

Écouter « Unbroken, Unshaven »




N°7 : The Black Keys « Brothers » (Nonesuch Records )


« C'est rock, c'est soul, c'est blues et de la première à la dernière seconde cet album est une merveille. »

Le site de The Black Keys

Le label : NoneSuch Records

Écouter « Tighten Up »




N°8 : Flying Lotus « Cosmogramma » (Warp)


« Electro, jazz-funk, drum & bass, free jazz, hip hop passent à la moulinette de Flying Lotus qui signe avec "Cosmogramma" un des albums les plus passionnants de l'année. »

Le site de Flying Lotus

Le label : Warp

Écouter « And the world laught with you »




N°9 : Lorn « Nothing Else » (Brainfeeder)


« Ce monde où ça ne rigole pas dispose de titres envoutants, les beats syncopés et les basses lourdes appuient une atmosphère oppressante mais Lorn ne perd jamais le sens de la mélodie. »

Le myspace de Lorn

Le label : BrainFeeder

Écouter « Cherry Moon »




N°10 : Stanley Brinks « Hoots » (b.y Records)


« Une petite merveille. Une musique inclassable entre folk et jazz à la simplicité désarmante. »

Le BandCamp de Stanley Brinks

Le label : b.y_Records

Écouter « Where have you been »




N°11 : Axel Krygier « Pesebre » (Crammed)


« Cumbia, klezmer, dub, hip hop, rock, un grand brassage qui tient plus de l'art que de l'expérimentation. La production de Krygier est ici à son zénith. »

Le site d'Axel Krygier

Le label : Crammed Music 

Écouter « Serpentea el tren »




N°12 : Mount Kimbie « Crook & Lovers » (Hotflush)


« Un dubstep lumineux agrémenté de légères touches anxiogènes, qui intègre jazz, hip-hop, ou soul. »

Le myspace de Mount Kimbie

Écouter « Field  »





N°13 : Ebo Taylor  « Love and Death » (Strut Records)


« Un album à ne pas manquer qui alterne avec force nouvelles compos et ré-interprétations où le highlife et l'afrobeat cohabitent naturellement. »

Le site d'Ebo Taylor

Le label : Strut Records

Écouter « Nga Nga »




N°14 : BK-One « Radio Do Canibal »  (Rhymesayers)


« Un opus hip-hop de facture classique mais garni de samples de bossa, fado, ou funk brésilien par lequel on se laisse manger avec plaisir. »

Le myspace de BK-One

Le label : Rhymesayers

Écouter « Tema Do Canibal Ft The Hypnotic Brass Ensemble  »



La playlist de l'année 2010


Compilations conseillées :

« Roots of Chicha 2 (Psychedlic Cumbias From Peru) » (Barbès Records)
« Shangaan Electro: New Wave Dance Music From South Africa » (Honest Jon's Records)
« Pomegranates » (Finders Keepers)
« Palenque Palenque: Champeta Criolla & Afro Roots in Colombia 1975-91 » (Soundway Records)
« Next Stop Soweto » volumes I,II,III (Strut Records)



Autres albums cités :

Par Paco : Aloe Blacc « Good Things » ; Ben Weaver  « Mirepoix and Smoke » ; Whitefield Brothers « Earthology » ; Yann Tiersen « Dust Lane » ; B. Dolan « Fallen House Sunken City » ; Iris & Arm « Les courants forts » ; Delaney Davidson « Self Decapitation » ; Ceschi « The One Man Band Broke Up » ; Andreya Triana « Lost Where I Belong » ; The Tallest Man On Earth « The Wild Hunt ».

Par Maï : Sufjan Stevens « The Age of Adz » ; Ikonika « Contact Love Want Have » ; Hamid Drake & Bindu « Reggaeology » ; Lloyd Miller & The Heliocentrics ; Portico Quartet « Isla » ; Soil & Pimp Sessions « 6 » ; Das Racist « Sit Down Man » ; Oh No « Dr No's Ethiopium » ; Stromae « Cheese » ; Clinton Fearon « Mi Deh Yah » ; Alina Orlova « Laukinis Suo Dingo » ; Daredevil Christopher Wright « In Deference of a Broken Back » ; Kings Go Forth « The Outsiders are Back » ; Philippe Katerine.

par Dacallo : Impérial Tiger Orchestra « Addis Abeba » ; Tumi & the Volume « Pick a dream » ; Tame Impala « Innerspeaker » ; John Legend & The Roots « Wake Up! » ; Blundetto « Bad Bad Things ».

Mount Kimbie « Crooks & Lovers »

« Crooks & Lovers »  est le 1er album de Mount Kimbie, deux Londoniens, Dominic Maker et Kai Campos, qui se sont fait connaitre l'an dernier avec leurs maxis «Maybes » et « Sketch on glass ». Mais c'est cette année que le groupe a explosé avec un dubstep lumineux agrémenté de légères touches anxiogènes, qui intègre jazz, hip-hop, et soul pour un résultat « flottant », plus adapté à  une écoute au casque, pépère dans le canapé qu'à un lâchage sur le dancefloor. C'est un peu déstabilisant et il est conseillé de prendre cet album par le bon bout, les oreilles grandes ouvertes, au risque de passer à côté, et de n'y entendre qu'une musique répétitive, et ennuyeuse. En réalité, les deux cocos nous offrent 35 minutes riches avec pas mal de trouvailles dans les sons et un usage subtil des samples vocaux. Des morceaux, faits de boucles et de collages, en constante évolution qui forment un album cohérent qu'on peut réécouter pour chaque fois y faire de nouvelles découvertes.

Mount Kimbie - Crooks & Lovers - Hotflush Recordings - 2010

Compte-Rendu des Transmusicales 2010

Les 32emes Transmusicales de Rennes ont remporté un énorme succès public cette année encore. L'équipe de Jean Louis Brossard et Béatrice Macé nous ont concocté un vrai marathon musical sur 3 soirées, il fallait être en forme. Programmation éclectique avec quelques groupes qui sortent quand même du lot. Alors impossible de tout voir à moins de zapper les lives toutes les quinze minutes, je m'en tiendrai donc à ce que j'ai vraiment eu le temps de voir au moins une demi heure.

Jeudi 9 Décembre - Bar en Trans (Le Chantier)

J'ai décidé de laisser le parc des expositions de côté et de tester l'ambiance des Bars en Trans pour une soirée au chantier avec Grand Pianoramax pour commencer. Dans un live plus que convaincant, Léo Tardin aux claviers et Dominik Burkhalter à la batterie nous ont proposé un show hip hop jazzy avec Mike Ladd en guest. Les ambiances ont alterné entre free jazz énergique et des morceaux beaucoup plus groovy, le tout appuyé par le spoken word très classe de Mike Ladd. L'ensemble fonctionne très bien et le plaisir est présent tout au long de l'heure qu'il leur est laissée pour s'exprimer.
Niamoto orchestra. Malgré de belles idées, Dj Freshhh aux platines, une kora, une flûte traversière et la voix de l'ivoirienne Mabody, je n'arrive pas à sentir le petit truc qui fait la différence dans ces titres mélangeant soul et ambiances africaines plus traditionnelles. Je décroche au bout d'un moment en attendant Fortune en dj set.
Et il faut dire que j'ai été bien déçu par les Morlaisiens. Le traklisting était, à mon avis, d'un assez mauvais goût et je n'ai pas réussi à trouver de cohérence dans leurs choix. j'espère gommer cette déception en les retrouvant en version live.

Vendredi 10 Décembre - Salle de la Cité, Parc Expo

Après un petit tour à la cité où Outasight n' a pas réussi à me réveiller avec un hip hop soul qui tendait plus vers la pop, c'est avec regrets que je quittai cette salle avant Dengue Fever mais Outasight avait eu raison de moi après une demi heure et je n'avais plus le courage d'attendre les Californiens.
Zou! direction le Parc Expo pour enchaîner avec Raph Dumas & The Primaveras. Me voici devant 19 ou 20 personnes sur scènes qui balancent du funk, de la soul, du jazz, des traditionnels et de l'electro avec Raph Dumas aux platines. L' ensemble est festif et le plaisir se ressent dans le hall qui se réchauffe doucement.
Oy - Transmusicales 2010
Hall 3, Oy dégage beaucoup de charme avec ses bricolages sonores et ce malgré quelques problèmes techniques. Sa belle voix et l'originalité de ses morceaux méritent largement qu'on s'attarde sur elle mais il faut déjà la lâcher pour rejoindre le hall 9, Janelle Monae arrive.
L'une des grosses pointures de la soirée fit une entrée remarquable avec sa soul rétro futuriste mais la suite fit redescendre la température avec des ambiances beaucoup plus calmes et surtout trop longues. Elle remis une bonne dose d'énergie sur la fin avec quelques uns de ses tubes mais je n'arrive plus à m'emballer. Il faut avouer quand même qu'elle est bien entourée et que son charisme est évident. Je pense qu'elle aura droit à un bel avenir.
Besoin d' une petite pause, le hall 9 devient de plus en plus bouillant et le public aussi. M.I.A va faire son entrée. Et c'est dans cette ambiance électrique que la jeune femme assure un show puissant, hardcore avec un son à la limite de la saturation. Dans un style quasi militaire, éprouvant par moments, elle embraye ses tubes devant des groupies complètement allumés qui ont raison de mes nerfs un peu avant la fin. Je dégage difficilement du hall.

Un vendredi soir intéressant mais sans véritables confirmations mais où je retiens surtout Raph Dumas & The Primaveras et Oy comme bonnes surprises.

Samedi 11 Décembre 2010 - 4Bis, Parc Expo

Je me rends au 4bis et tombe par hasard sur Trap, jeune duo électro avec machines et batterie. Morceaux hard-Teck-Métal s'enchaînent avec frénésie, la petite salle du 4bis va exploser sous les assauts du duo à l'énergie débordante. Sympathique et idéal pour se remettre en jambes.
Au parc des expos je commence avec Crocodiles, bof.
Dominique Young Unique ensuite. Sa voix et ses flows sauve la mise mais elle n'est franchement pas bien accompagnée et le grand blond aux claviers fait limite tomber le concert dans le ridicule.
Je file hall 9 pour jeter un œil sur Matthew Dear et son live band, ça ne prend pas non plus et même si il y a de jolis moments, son électro n' arrive pas à décoller d'une certaine noirceur.
Je commence à avoir peur, je me dis que ça démarre moyen mais The Gaslamp Killer va me redonner la banane avec son set explosif et sa présence incroyable derrière les machines. On croirait voir une marionnette du Muppet Show balançant sa touffe dans tous les sens, son set alterne electro, soul, dupstep, hip hop sans temps morts, même si un abruti dans le public a réussi à balancer une bouteille d'eau sur son laptop. Mais après une pause pour sécher tout ça et quelques noms d'oiseaux en anglais envers le propriétaire de la bouteille, il est reparti aussi fort et a réussi à maintenir la salle sous pression.
The Inspector Cluzo - Transmusicales 2010
Un petit tour du côté de The Inspector Cluzo. Rock, Métal, humour et grosse provocation sont au programme des landais. Laurent Lacrouts, le chanteur guitariste affirme qu'il emmerde les bassistes, les Black Keys, les White Stripes ou Mass Hystéria. Il nous chante aussi qu'il aimerait baiser la femme du Président de la République. Si l'on est du genre premier degré il vaut mieux passer son chemin sinon pas la peine de bouder son plaisir, d'autant plus que si l'exercice à ses limites, la voix et l'arrogance de Lacrouts permettent quand même de passer un bon moment.
Direction le hall 4 ensuite d'où vient à mon gout la grosse claque de la soirée, Blitz the ambassador. Le rappeur d'origine ghanéenne tire dans tous les sens : funk, jazz, afrobeat, hip hop et soul. Avec son groupe le Embassy Ensemble et un son d'enfer, il ne va pas mettre long à faire chavirer la salle, on aimerait que le concert dure des heures. Les 4 cuivres qui l'accompagnent enchaînent des chorus sur des rythmiques groovy et l'ensemble reçoit légitimement un hommage appuyé d'un hall 4 en totale fusion.
Et pour finir mes Transmusicales j'attendais de pied ferme Gonjasufi et je ne sais toujours pas sur quel pied danser. Ce concert tient de l'expérience, c'est un des shows les plus bizarres auquel j'ai assisté. Je m'attendais à des platines et le Gonjasufi chantant tranquille le répertoire de son album et c'est un groupe avec guitare, basse, batterie et claviers qui apparaît. Il y avait aussi un gars qui balançait quelques sons sortis d'un vieux lecteur cassettes ou qui enfumait les micros avec de l'encens. The Gaslamp Killer viendra lui aussi faire un tour sur scène mais partira rapidement avec tout son matériel durant le concert. Dans cette ambiance particulière donc, Gonjasufi fait des va-et-vient sur scène comme un fauve en cage, il paraît assez énervé ou peut être qu'il en joue. Et il nous envoie un live un peu bancal où son rap fait parfois des merveilles mais où il courbe parfois l'échine à l'image de la posture qu'il adopte pour chanter. Le concert ne dure pas beaucoup plus d'une demi heure et le rideau remonte sans rappel, on a l'impression d'être planté par ce chaos.
Du coup j'arrête moi aussi là dessus avec un bilan positif de l'ensemble, je me sens déjà motivé pour les 33emes. Salut.

"Les petits mouchoirs" Guillaume Canet

Le film ayant dépassé les 5 millions d'entrées France, je me suis finalement décidé à aller voir ces "petits mouchoirs". Dernier film de Guillaume Canet, Le Guillaume Canet réalisateur puisque pour la première fois il ne joue pas dans son propre film. Son manque de présence est largement compensée par celle d'une multitude d'acteurs phares de sa génération, à commencer par Benoît Magimel, Jean Dujardin, Gilles Lellouche… Au générique également François Cluzet, et Marion Cotillard qui dans le film comme dans la vie joue le premier rôle féminin pour Guillaume Canet. A la lecture de tous ces noms de grand standing, on comprend aisément qu'il s'agit ici d'un film choral, un genre à part entière dans le cinéma français.
C'est le troisième film de Guillaume Canet réalisateur et son deuxième gros succès en salle après le thriller "Ne le dis à personne". Donc bravo pour ça, il devient dès lors l'un des cinéastes français les plus populaires après avoir été un acteur aussi populaire. Le succès est en lui.
En ce qui concerne son film, largement promu sur tous les plateaux télé et encensé par la presse, mon sentiment est beaucoup plus partagé. Le film, vendu comme une comédie de mœurs à la Sautet, ressemble plus à une comédie potache. On est quand même loin de Vincent, François, Paul et les Autres…
Le film s'ouvre pourtant sur un plan séquence à couper le souffle, qui semble entraîner le film vers le drame et la profondeur des propos, malheureusement la forme et le style glissent très rapidement dans la gaudriole. Certes, on rit devant les aventures sentimentales de cette bande de touristes bobos dans le bassin d'Arcachon. Et ce n'est, à mon avis, pas étranger au succès du film. Malheureusement on est plus proche des Pieds Nickelés à la sauce Tex Avery que d'un traitement habile sur la vie, l'amour, la mort, les thèmes que semblent aborder le film. Tout dépend du point de vue, mais le film, tel qu'il est vendu, manque cruellement de finesse, et dans son propos et dans ses dialogues.
Les dialogues de Marion Cotillard sont d'une banalité accablante (Quand elle parle de sa vie en Amazonie!). La relation qui lie le personnage de Magimel à celui de Cluzet est traitée de manière assez grotesque. Le personnage de Cluzet fait de lui un personnage sorti d'une grosse farce. La scène de foot semble sortir directement d'un Ben Stiller. Je n'ai rien contre Ben Stiller au contraire, ça me fait rire mais peut-on le comparer à Lawrence Kasdan ou Sautet?
C'est le gros défaut du film qui ne choisit pas vraiment le ton. Le second défaut est sa longueur, je me suis un peu ennuyé au bout d'une heure, ça patine un peu et on se demande à un moment ce que Guillaume Canet veut dire. Un peu de montage aurait été salutaire. La scène de la télévision par exemple est super longue et sans grand intérêt. Il faut attendre la fin du film avec le "Pêchou", Joel Dupuch, acteur non professionnel mais vraiment touchant, pour que le film décolle un peu. Le film aurait pu faire une série assez sympa à la télé, mais que vaut mon avis face à 5 millions d'entrées ?

Top des Blogueurs 2010

Le Top Blogueurs 2010 : La sélection des meilleurs albums de l’année

15 en 2008, 37 en 2009, nous sommes cette année 60 blogueurs musiques francophones à vous présenter au travers d'un classement commun les 20 albums qui nous auront collectivement le plus marqué en 2010. En espérant en toute humilité vous permettre de redécouvrir certains disques ou mieux d'en découvrir de nouveaux...

The Radio Dept - Clinging To A SchemeThe Radio Dept - Clinging To A Scheme

Branche Ton Sonotone : Les suédois de The Radio Dept. creusent le sillon d'une pop douce et fantomatique avec un acharnement de surdoués. Leur dernier opus a la couleur d'un coucher de soleil sur un lac scandinave : mélodies diaphanes, tourbillons distordus et rythmiques hypnotiques sont au rendez-vous d'un album qui a un goût d'insaisissable. Un charme nordique, à la fois enjoué et nostalgique, distant et incroyablement émouvant. A lire la critique du Golb et de Branche Ton Sonotone
En écoute sur Spotify

Syd Matters - BrotheroceanSyd Matters - Brotherocean

La musique à Papa : Mon histoire avec Syd Matters ? Cela me rappelle ces filles que l'on rencontre comme ça au hasard d'une soirée et auxquelles on n'attache d'abord pas vraiment d'importance. Pas qu'elles soient moches, loin de là, mais on les trouve un peu ...chiantes, manquant de fantaisie. Et puis, un jour, c'est la révélation. On ne comprend pas vraiment pourquoi : est-ce nous qui avons changé ou est-ce elles ? En tout cas, "Brotherocean" a résonné comme une évidence. Comme s'il n'y avait rien eu avant. Et tant pis, s'il n'y a rien après... "A moment in time ", comme disent les anglais. A lire la critique de Rigolotes chrOniques futiLes et insoLentes et de So Why One More Music Blog
En écoute sur Deezer

Deerhunter - Halcyon DigestDeerhunter - Halcyon Digest

Esprits Critiques : Réussir un mélange est une chose compliquée. Si vous mélangez des couleurs dans un verre, il y a des chances que vous obteniez un cocktail maronnasse peu appétissant. La musique de Deerhunter, ça pourrait être ça. En mêlant de la noirceur, du son brut, du kraut, des mélodies presque pop et un son aquatique, le risque de gloubiboulga est présent. Pourtant, la bande à Bradfortd Cox a (encore) livré une œuvre subtile et unique, et arrive (encore) à polir un genre qu'il faudrait créer pour eux. Ils savent en tout cas faire monter une ambiance en neige, profiter de ce son vaporeux pour que le brouillard précipite en averse et mener vers une fusion encore plus fluide entre l'écriture et le son. A lire les critiques de Tasca Potosina et de Ears Of Panda
En écoute sur Spotify

Pantha du Prince - Black NoisePantha du Prince - Black Noise

Playlist Society : "Black Noise" est un lac perdu dans les montagnes : derrière son romantisme pictural et ses sonorités enivrantes et apaisantes se cachent les traits des tornades à venir et des rayons du soleil qui comme chez Turner caressent les tragédies. Les mélodies électroniques de Hendrik Weber nous guident alors dans la taïga, se dérobent et nous abandonnent face à l'aurore boréale. A lire la critique de Pop Revue Express et le live report de Rigolotes chrOniques futiLes et insoLentes

Joanna Newsom - Have One On MeJoanna Newsom - Have One On Me

Brainfeeders & Mindfuckers : Joanna Newsom ne s'impose jamais nulle part. Elle se fraie un chemin délicatement, avec grâce, avec le temps de son côté. Elle effleure du son de sa harpe, comme une caresse derrière l'oreille, sa voix est devenue satin, mais au fond, rien n'a changé. Elle reste impossible à apprivoiser, toujours insaisissable. Elle s'échappe par tous les détours, dans cette forêt qu'elle dessine en trois disques et quelques chansons. Il suffit donc d'être patient, de la laisser s'approcher peu à peu, puis de se plonger entièrement dans la mystique lumineuse de "Have One On Me". Alors Joanna Newsom devient cette amie imaginaire qui ne peut sortir que d'un rêve. Mais tout est bien réel. A lire les critiques de Playlist Society et de Listen See Feel

Mount Kimbie - Crooks & LoversMount Kimbie - Crooks & Lovers

Chroniques Automatiques : "Crooks & Lovers", trop court, bancal mais pourtant tellement maitrisé, contient des morceaux frisant la perfection, qui dragueront tous les cœurs sensibles. Mélancolie electronica matinée de rythmes 2-step, Mount Kimbie, c'est surtout mini-jupes et arcs-en-ciel, bitume et claquements de doigts. Bonheur. A lire les articles de Brainfeeders & Mindfuckers et de Musik Please

Cougar - PatriotMGMT - Congratulations

Laisseriez-Vous Votre Fille Coucher avec un Rock-Addict ? : MGMT avait réussi à prouver sa capacité à coller quelques tubes imparables au milieu d'un album fadasse. Le "toujours difficile deuxième album" en est l'antithèse : pas de morceau direct (hormis l'imparable Brian Eno) mais un album fabuleux de complexité, de richesse, une pièce montée de folie(s) et de "plus" qui jamais ne touchent au "trop". Si c'est ça l'avenir du space-rock (ou du prog), on signe des deux mains, et on attend la synthèse en sifflotant "Flash Delirium". A lire les critiques de Des Oreilles dans Babylones et du Golb
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Zola Jesus - StridulumZola Jesus - Stridulum

Unsung : Pour la première fois, Zola Jesus s'est enregistrée en studio, entourée de musiciens professionnels. Cette production soignée met surtout en valeur sa voix profonde, ce timbre légèrement rauque à donner des frissons, renforcé par la réverbération, l'atmosphère angoissante entre rythmiques 80's, piano entêtant, et des textes emprunts de doutes, d'espoirs fragiles, et de complaintes mélancoliques. Cet émouvant "Stridulum" révèle une jeune artiste talentueuse. A lire les articles de Little Reviews et Toujours Un Coup d'Avance !

Gil Scott Heron - I'm New HereGil Scott Heron - I'm New Here

Arbobo : Une histoire d'ange déchu, une histoire vraie. Une histoire de phoenix, de père putatif du rap extrait de tôle par un producteur aux doigts d'or. Il a serré la main du diable, le bougre. Gil Scott-Heron vient peut-être de publier son plus bel album, le plus noir, creusé à mains nues dans le bitume crasseux de New York. Ca saigne, ça saigne mais c'est vivant. C'est palpitant. A lire les critiques de My(Good)Zik et du Choix de Mlle Eddie
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LCD Soundsystem - This is HappeningLCD Soundsystem - This is Happening

I Left Without My Hat : James Murphy a beau s'en amuser et assurer le contraire ("You wanted a hit, but that's not what we do"), ses Lcd Soundsystem, tout en popisant leur propos, n'auront pas franchement changé leur fusil d'épaules avec "This is Happening", troisième et ultime album du groupe. Continuant de rendre hommage à la musique contemporaine par divers emprunts voulus ou fortuits (du Velvet Underground par ci, du Bowie par là), "This is Happening" est un disque aux contours rock, aux beats toujours synthétiques, mais à la vision globale très pop. Surtout, il n'est rien de moins qu'une belle épitaphe pour une des aventures discographiques les plus passionnantes et emballantes de ces dix dernières années, au fronton de laquelle le mot plaisir semble avoir été gravé en lettres d'or. A lire les critiques de Chroniques Automatiques et La Musique à Papa
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Sufjan Stevens - The Age of Adz Sufjan Stevens - The Age of Adz

Ears of Panda : 5 ans après Illinois, Sufjan Stevens nous revient, non sans quelques doutes, avec son projet le plus personnel et sûrement le plus risqué. Retrouvant ses premières amours pour la musique électronique sans abandonner pour autant son goût pour la pop baroque, le compositeur de 35 ans accouche d'un disque pour le moins étonnant. Le génie détruit pour mieux reconstruire et nous offre cet album d'un genre nouveau; à l'ambition démesurée, aux sons hachés, rugueux, épileptiques même, sans perdre jamais de sa superbe. On retrouve alors, dans l'essence même de ce disque, ce doux rêveur toujours en perpétuel mouvement, qui nous avait laissés sans nouvelles depuis bien trop longtemps. A lire les critiques de Esprits Critiques et Brainfeeders & Mindfuckers

Flying Lotus - CosmogrammaFlying Lotus - Cosmogramma

So Why One More Music Blog : Le prodige originaire de la Cité des Anges s'affranchit sur ce troisième album des formats classiques en terme de durée et des carcans trop étroits d'un genre que l'on définissait comme l'abstract hip-hop. Entouré de musiciens talentueux et confirmés, élégant dans son costume de chef d'orchestre qui lui sied à merveille, il dirige des micro-symphonies aussi organiques qu'électroniques, laissant parler son héritage et s'exprimer sa fibre jazz. A lire les critiques de De La Lune On Entend Tout et de Nuage Noir
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Caribou - SwimCaribou - Swim

Pomme de Pin : Hypnotique et viscéral, réfléchi et instinctif, cérébral et dansant, sur "Swim", Caribou mêle boucles électroniques et rythmiques tribales et en profite pour réconcilier la tête et les jambes. L'expression Intelligent Dance Music reprend des couleurs et en une tournée tellurique, toutes batteries dehors, Dan Snaith fait mentir tous les clichés sur les mathématiciens. A lire les critiques de Five Minutes et So Why One More Music Blog
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Owen Pallett - HeartlandOwen Pallett - Heartland

C'est entendu : Débarrassé de son pseudo geek à souhait (Final Fantasy), Owen Pallett brandit l'étendard de son patronyme civil comme le symbole d'une ambition enfin assouvie. Auto-proclamé Seigneur Divin du Royaume de "Heartland", il décore cet univers d'arrangements subtilement magnifiques et réalise un chef d'oeuvre pop dont la "lecture" révèle une mise en abyme homo-érotico-créatrice digne de tous nos louanges. A lire les critiques de Feu à Volonté et de Ears Of Panda
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Janelle Monae - The ArchAndroidJanelle Monae - The ArchAndroid

Le Gueusif Online : Une torpille de soul-funk qui n'oublie pas d'être outracière, voire parfois un peu kitsch, mais qui détonne certainement dans le paysage musical monochrome de cette année 2010. Une voix, une présence et un talent à suivre, que ce soit en studio ou en live, où toute la classe de Janelle Monàe resplendit. A lire les critiques de With Music In My Minds et Music Lodge
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The Black Keys - BrothersThe Black Keys - Brothers

Le Choix de Mlle Eddie : Ô Dan Auerbach que ta voix est belle ! "C'est pour mieux te régaler", pourrait-il me répondre. Le duo d'Akron s'autorise tout sur cet album : rock, blues, pop et même soul, avec une production qui n'a jamais été aussi bonne. Un poil trop lisse, diront certains, par rapport à ses prédécesseurs. C'est vrai, mais ce qu'ils perdent en abrasivité ils le gagnent en diversité. Et Auerbach n'a jamais aussi bien chanté. Ce Brothers, c'est la grande classe. A lire les critiques de La Quenelle Culturelle et du Gueusif Online
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Beach House - Teen Dream.Beach House - Teen Dream

Hop : Beach House tutoie enfin les sommets avec ce troisième album. Plus faciles d'accès, plus immédiates que par le passé, les chansons de Beach House brillent ici par l'éclat des mélodies, par la beauté triste et bouleversante des arrangements assez somptueux que l'on trouve tout au long de ces dix hymnes à la mélancolie qui évoquent la froideur d'une piste de danse au petit matin. A lire les critiques de Between The Line Of Age et du Choix de Mlle Eddie
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Four Tet - There is Love in YouFour Tet - There is Love in You

Good Karma : Obsédant : c'est le moins que l'on puisse dire de ce cinquième album de Kieran Hedben. Très loin de son groupe de post-rock Fridge, l'Anglais a choisi la musique électronique pour s'exprimer en solo. En résulte un disque inspiré par le jazz, la house et l'electronica. Il y livre des compositions aussi bien dansantes qu'introspectives, à l'inspiration et la production impeccables. Lumineux. A lire les critiques de Chroniques Automatiques et de I Left Without My Hat
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Swans - My Father Will Guide Me Up A Rope To The SkySwans - My Father Will Guide Me Up A Rope To The Sky

Where Is My Song : A l'heure des come backs périmés et après 13 ans de silence, les Swans réactivés offrent un album magistral, oppressant, monolithique, volontiers misanthrope, beau comme un mensonge et sale comme la vérité. Une rigoureuse apocalypse. Bande son idéale pour la fin du monde civilisé, que l'on peut désormais attendre avec sérénité. A lire les critiques de Playlist Society et du Golb
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Gonjasufi - A Sufi and a KillerGonjasufi - A Sufi and a Killer

Des Oreilles Dans Babylone : Sans aucun doute possible l'ovni musical de 2010, Sumach Ecks a surpris tout le monde. Débarqué de nulle part bien qu'actif depuis les années 90, il est sorti de son désert de Mojave parrainé par Warp pour nous livrer un disque intemporel et inclassable. Soul chamanique, hip hop dérangeant, rock bordélique, chaque plage de cet objet unique accouche d'un genre nouveau. Il y a tant d'inventivité et d'imagination dans cet album qu'il est impossible d'en faire le tour en moins de cent écoutes. Passer à côté serait une erreur monumentale. A lire les critiques de Chroniques Electroniques et de Les Insectes sont nos amis

Les participants au Top des Blogueurs 2010 :

Alain de Soul Kitchen, Anakin de Attica Webzine, Arbobo de Arbobo, Benjamin F de Playlist Society et de Ricard SA Live Music, Benjamin L de Le Transistor, Benoit de Pop Revue Express et de Hop, Catnatt de Heaven can wait, Cedric de So Why One More Music Blog, Daniel de Listen See Feel, Dat' de Chroniques Automatiques, Dr Franknfurter de The Rocky Horror Critic Show, Dragibus de Les insectes sont nos amis, Eddie de Le Choix de Mlle Eddie, Edouard de Ears of Panda, Ed Loxapaq de Chroniques Electroniques, Elliott de Weirdbrowser, Neska de Adiktblog, Fabien de Kdbuzz, GT de Music Lodge, Gui Gui de Les Bons Skeudis et du Mellotron, Guic'The Old de Laisseriez-Vous Votre Fille Coucher avec un Rock-Addict ?, Jimmy de Nuage Noir, Joanny de Discobloguons, Joe Gonzalez de C'est entendu, Joris de Tasca Potosina, JS de Good Karma, Ju de Des Oreilles Dans Babylone, Julien LL de Des Chibres et Des Lettres, Junko de Unsung, Laure de Not For Tourists, Laurent de Rocktrotteur, Leroy Brown de I'll give her mélodies, Marc de Esprits Critiques, Martin de Branche Ton Sonotone, Matador de Between The Lines Of Age, Michael de Crystal Frontier, Mmarsup de Little Reviews, Myriam de Ma mère était hipster, Nathan de Brainfeeders & Mindfuckers, Nicolas de Soul Brotha Music, Olivier de Feu à Volonté, Olivier R de Where Is My Song, Paco de De La Lune On Entend Tout, Paul de Pomme de Pin, Pauline de E-Pop, Pierre de Musik Please, Rod de Le Hiboo, Romink de My(Good)Zik, Sabine de With Music In My Mind, Sfar de Toujours un coup d'avance !, Ska de 7 and 7 is, Sunalee de Bruxelles Bangkok Brasilia, Sylphe de Five-Minutes, Systool de Le Gueusif Online, Thibault de La Quenelle Culturelle, Thomas de Le Golb, Twist de I Left Without My Ha, Vincent de La musique à Papa, Violette de Rigolotes chrOniques futiLes et insoLentes, Xavier de Blinking Lights
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