The Funkees "Dancing Time - The Best Of Eastern Nigeria's Afro Rock Exponents 1973-77"

Soundway Records nous a habitué depuis quelques années à des rééditions plus que recommandables de musique nigériane des années 70 avec notamment la série Nigeria Special. Cette fois c'est The Funkees qui a tous les honneurs avec une sélection issue de leurs 45 tours et de leurs deux albums (« Point of No Return » sorti en 1974, et « Now I’m A Man »sorti en 1977). Et c'est de la pure balle, du feu pour les dancefloors, à caler entre un bon vieux Meters tout moite et une bombe funky de War, à qui ils empruntent d'ailleurs « Slipping Into Darkness ». À l'écoute de joyaux comme « Akula Owu Onyeara » son clavier et sa guitare funkys et ses chœurs africains, ou « Dance With Me », hymne quasi-disco, on se demande d'ailleurs comment on a pu passer à côté d'un tel groupe, surtout qu'on les avait déjà entendu sur la compilation « Nigeria 70 » de Strut Records. Quoi qu'il en soit, il n'est jamais trop tard pour danser !

The Funkees - Dancing Time, The Best Of Eastern Nigeria's Afro Rock Exponents 1973-77 - 2012 - SoundWay Records

La playlist vidéos de mai 2012

En mai, fais ce qu'il te plait, alors si ça te dit, tu peux écouter cette nouvelle sélection de vidéos dans laquelle tu découvriras le hip-hop puissant de Quakers, le folk magique de Laura Gibson, la pop étincelante d'Electric Guest ou encore le rock poisseux d'Hanni El Khatib. Sinon tu peux toujours sortir contempler le magnifique lever du soleil ou si tu es plutôt du soir, le soleil couchant sur l'océan ou encore aller boire quelques bières dans un troquet mal famé avec tes potes... L'important c'est d'avoir le choix, profitez-en !

Pouss'Disques N°8 - Little boy on the road

Partons sur la route en suivant les traces d'un p'tit gars bien solitaire. Enjoy !
  • The Black Keys "Lonely Boy"
  • Black Joe Lewis & The Honeybears "Sugarfoot"
  • Blakroc "Ain't Nothing Like You (Hoochie Coo) (Featuring Jim Jones & Mos Def)"
  • Beck "Loser"
  • Murs "316 Ways"
  • Brother Ali "The Travelers"
  • Blackalicious with Lateef & Pigeon John "Side To Side"
  • Eligh "Soul On The Road"
  • Earl Zinger "On My Way Home"
  • Da Cruz "Ethiopia"
  • Bellemou & Benfissa "Lah Lah Ya S'habi"
  • Anzala, Dolor, Velo "Ti Fi La Ou Te Madam"
  • Danyel Waro "La Mauvaise Réputation"
  • Orquestra De Tambores De Alagoas "Helena"
  • Denis Colin Trio "Diallo"

    "De rouille et d'os", Jacques Audiard

    Tout commence avec l’arrivée placide d’Ali, un colosse belge accompagné de son fils. Ils viennent s’installer chez la sœur, une chti qui vit dans le sud avec son doudou, un black bien sympathique. Nous sommes dans la France d’aujourd’hui, on est mixé, on est pauvre, on se serre les coudes.
    Ali le colosse ne tarde pas à trouver un travail à sa mesure, il sera vigile, videur, cogneur. C’est un chic type, un peu paumé avec son gamin, il essaie de bien faire, mais il lui manque beaucoup, il ne comprend pas tout, il n’est pas terminé.
    Pendant qu’Ali fait son footing sur l’autoroute Stéphanie danse. Elle danse la nuit à l’Annexe un charmant night-club où ils se croisent une 1ère fois. Le jour elle enfile sa combinaison, elle donne des petites caresses sur le gros nez des orques, elle les fait danser eux aussi. Un jour au cours d’un show particulièrement endiablé, elle se fait détruire les jambes et se réveille à l’hôpital 100 ans plus tard, amputée.

    Avec De rouille et d’os, Jacques Audiard casse une nouvelle fois la baraque. En nous embarquant au plus près de ces deux âmes endolories, il nous montre à voir et à croire une magnifique histoire d’amour et de rédemption. Son grand sujet, son obsession, lui qui mieux que nul autre sait faire sortir la grâce du sordide et rendre toute chose poétique. Quand par exemple Stéphanie décide d’aller se baigner, avec ses minies jambes : mais quelle folie! Mais Ali est là, plus fort que King Kong, il la trimballe dans la mer et la regarde renaître au milieu des vagues dorées par la lumière du soir. C’est la première scène d’amour entre nos deux éclopés. Elle préfigure de la suite, de la bienveillance, de la curiosité, des tonnes encore de fragilité qu’ils renferment et qui pourrait les engloutir.
    Avec une élégance rare, le cinéaste nous plonge au cœur de son récit. Comme toujours inspiré son cinéma est avant tout sensoriel, pour un peu on sentirait le goût des pains dans la tronche, celui du sang dans la bouche, celui de la peur de tout perdre, celui d’être abandonné.
    Sa poésie est dans les combats, des images insoutenables et magnifiques, associées à une bande son qui nous fait décoller très vite. Son cinéma, d’une exigence rare, pourrait presque se passer de mots, vous entendez ? Silencio !

    Marion Cotillard ensorcelle une nouvelle fois la caméra. Ses gros yeux globuleux désespérants de tristesse nous fichent la chair de poule. Mais comment une toute petite cocotte peut-elle dégager autant de force, autant d’étrangeté… Autant ne pas le savoir, rendons plutôt hommage à son extraordinaire carrière (nous la verrons bientôt dans le prochain film de James Gray, autre grand maître du cinéma et dont les filiations avec Jacques Audiard ne manquent pas).
    De l’autre côté Mathias Schoenarts qui outre le rôle du singe géant dans le King-Kong de Peter Jackson a été aperçu dans Bullhead, film dans lequel il ingérait en grande quantité des hormones pour les bœufs (décidément !) et qui jouait déjà sur son physique phénoménal associé à une fragilité à fleur de peau.

    On peut rester froid au cheminement tortueux de monsieur King-Kong et madame Robocop, on ne pourra passer à côté de cette intensité de cinéma, de cette occasion si précieuse de voir un grand film. Comme toute œuvre traversée par une très grande intelligence, il rend meilleur celui qui la goûte.

    A bon entendeur, je vous salue.
    Manu

    Nick Waterhouse "Time's all gone"

    Si l'on vous parle de rhythm & blues façon rétro, avec le nouveau Ray Charles qui pointe le bout de son nez, vous allez me dire qu'on vous en sert 10 comme ça par an et vous aurez certainement envie de fuir. Mais si l'on vous dit que Nick Waterhouse a signé sur Innovative Leisure (le label du génial Hanni El Khatib), que le son totalement analogique de l'album claque franchement, que ça swingue méchamment et que l'ensemble n'a quasi aucun temps mort, cela vaut quand même le coup de s'arrêter dessus. Nick Waterhouse semble promis à un avenir radieux, "Time's all gone" enfile les tubes à la chaine avec une efficacité remarquable. On le suit volontiers dans certains titres prêts à cramer les dancefloors. Les cuivres donnent beaucoup de couleurs à la production et les riffs de guitares sont tendus. L' ensemble est en plus très accessible, les titres sont courts et c'est à partir de là qu'on se dit que ce disque peut réellement devenir le phénomène "vintage" de l'été et inonder nos radios à en vomir. A ce moment là, on pourra toujours revenir sur les classiques du genre. En attendant "Time's all gone" s'écoute avec un réel plaisir. Et si sa musique n'est pas pour le moment indispensable, Nick Waterhouse reste une affaire à suivre.

    Nick Waterhouse - Time's all gone - Innovative leisure - 2012

     

    Ebo Taylor « Appia Kwa Bridge »

    « Je voulais revenir à un feeling highlife avec cet album » explique Ebo Taylor sur le site de Strut Records. Et avec des invités de la trempe de Tony Allen à la batterie, Oghene Kologbo, guitariste d'Africa 70, Addo Nettey aka Pax Nicholas aux percussions, ainsi que Kwame Yeboah aux claviers représentant d'une nouvelle génération de musiciens africains, du feeling il n'en manque pas ! Entre « Ayesama », véritable hymne afrobeat, et « Barrima », vibrant hommage acoustique à l'amour de sa vie aujourd'hui disparue, pas une faute de goût et quelques pépites illuminées par son jeu de guitare chaloupé. Les cuivres et la rythmique donnent une couleur plus afrobeat alors que le clavier donne à l'album, une touche super funky, comme sur « Assom Dwee ». Après  la réussite de son 1er album « Love & Death » en 2010, Ebo Taylor, plus de 75 balais et légende de la musique africaine, réussit son nouveau retour !

    Ebo Taylor - Appia Kwa Bridge - 2012 - Strut Records

    Blockhead « Interludes After Midnight »

    En 1996, Dj Shadow sortait chez MoWax « Endtroducing ». Un chef d’œuvre, LA référence dans le domaine de l'abstract hip-hop. Difficile aujourd'hui de se démarquer dans un genre ayant connu son apogée il y a maintenant plus de quinze ans ! Pourtant du côté de Manhattan, à New York, Tony Simon aka Blockhead continue de s'inspirer de ses voyages à travers le monde pour construire de véritables édifices musicaux à base de samples savamment trouvés. Il y a deux ans déjà sortait « The Music Scene » qu'on écoute toujours avec autant de plaisir, aujourd'hui c'est « Interludes After Midnight », toujours chez Ninja Tune. Et toujours la même méthode : des samples, des boucles, des collages, des cuts, des breaks. Mais Blockhead est un maître, un véritable artiste du sample ! Ses morceaux, jamais trop longs, jamais trop courts, évoluent toujours en cours de route et du début à la fin, on ne s'ennuie jamais (c'est parfois les limites du genre!). On sent bien que le gars construit ses morceaux avec réflexion et que rien n'est laissé au hasard. Tout est à sa place ! Avec un sens du groove et des inspirations soul-funk, parfois jazzy, parfois indienne (ah ces flûtes!) le tout sur un beat hip-hop, on tient là un album qui contentera certainement les nostalgiques du genre mais dont on conseille aussi l'écoute aux autres. Bon voyage !

    Blockhead - Interludes After Midnight - Ninja Tune - 2012

    Beaufort, Ron Leshem

    Au seuil de l'an 2000, Beaufort, ancienne citadelle croisée, investie en 1982 par l'armée israélienne afin de créer une "zone de sécurité" dans le sud Liban est le théâtre d'un huis clos où l'ennemi demeure invisible. Obus, missiles et katiouchas du Hezbollah pleuvent sur la chape de béton du fortin enfonçant jour après jour ce "sous-marin" dans les abysses du doute et de la peur. Eraz, jeune officier de Tsahal quelque peu rétif à l'autorité mais commando aguerri, inculque à ses jeunes recrues l'esprit de corps indispensable à leurs survies. Mais les blessés, les morts, les décisions politiques et militaires finiront pas fissurer les fondations de la forteresse autant que les certitudes de la troupe qui l'occupe. Ce roman inspiré de faits réels relate avec force et réalisme le quotidien de jeunes gens au sens du devoir exacerbé que l'absurdité de la guerre conduit à la désillusion et à s'interroger à l'instar du héros de Buzati dans Le désert des tartares "et si tout était une erreur ?". L'adaptation cinématographique du même nom à reçu l'Ours d'argent du meilleur réalisateur à Berlin en 2007.

    Ron Leshem, Beaufort, Edition du Seuil, Points, 2008.

    Santigold « Master Of My Make-Believe »

    Santi White alias Santigold s'était révélée grâce à un premier album patchwork signé sous le pseudonyme Santogold, dans la pure lignée d'une certaine MIA. Quatre ans plus tard, elle revient avec encore beaucoup de fraicheur, elle qui n'est plus une jeunette puisqu'elle est née en 1976, et avec de nouveaux collaborateurs tels Q-Tip d'A Tribe Called Quest et Dave Sitek de TV On The Radio. Son énergie est toujours aussi communicative pour preuve des titres comme « Go ! » et « Freak Like Me » véritablement taillés pour les dancefloors. Et comment résister au survitaminé « Big Mouth » et sa rythmique façonnée par Buraka Som Sistema, les maîtres du kuduro ? Mais Santi laisse aussi percée une certaine noirceur avec des balades plus lancinante pas loin de Fever Ray avec « This Isn't Our Parade » ou « The Riot's Gone ». Au final, on a un album parfaitement construit, loin d'être monotone, et bourré de tubes explosifs.

     Santigold - Master Of My Make-Believe - Warner - 2012


    Pouss'Disques N°7 - À Adam Yauch

    Un petit Pouss'Disques avec une pensée pour Adam Yauch et les Beastie Boys, car j'imagine difficilement ce groupe essentiel survivre à la disparition du MC de Brooklyn. Alors on tire toujours dans tous les sens avec un peu de Beastie Boys dans la boutique. Enjoy !
    •  Beastie Boys "So watcha want"
    •  De la soul "Opening credits"
    •  US3 "Eleven long years"
    •  Roberto Fonseca "80's"
    •  Quantic & Alice Russel "Su Suzie"
    •  Lito barrientos "Cumbia en do menor"
    •  Youngblood brass band "Brooklyn"
    •  Mr day "Forgotten realms"
    •  Electric guest "This head i hold"
    •  Aesop rock "Zero dark thirty"
    •  Azealia banks "Fuck up the fun"
    •  Odezenne "Tu pu du cu"
    •  Beastie boys "Intergalactic"
    •  Puppetmastaz "Innerself respect"
    •  Sebastien tellier "Cochon ville"
    •  Mux mool "Cash for gold"
    •  Curumin "Sapo garimpeiro"
    •  Liquid stranger & excision "Get to the point (cyberoptics remix)"
    •  Beastie boys "Fight for your right"

      Roberto Fonseca « Yo »

      Avec une petite dizaine d'albums à son actif, et des collaborations prestigieuses (Ibrahim Ferrer, Omara Portuondo, ou encore Orlando Cachaito López), Roberto Fonseca fait figure d'incontournable de la musique cubaine actuelle. Sur son nouvel album « Yo », le pianiste de La Havane évolue toujours sur une base cubaine tout en s'envolant très souvent vers l'Afrique, en compagnie de Baba Sissoko au n'goni, Sekou Kouyate à la kora, ou la chanteuse Fatoumata Diawara. Ils sont d'ailleurs réunis sur la merveilleuse communion africo-cubaine « Bibisa ». On retrouve aussi le chanteur Assane Mboup, de l'Orchestra Baobab, sur « Quien Soy yo », et plus surprenant, Faudel « le petit prince du raï », qui pose ses mélismes sur le très free « Chabani ». Mais Fonseca peut aussi prendre un virage rock avec une kora quasi Sanatanesque sur « JMF », ou cinématique avec un orgue Hammond très 70's sur « Rachel ». On n'oubliera pas « Mi Negra Ave Maria », composé avec sa maman Mercedes Cortés, illuminé par le spoken word de Mike Ladd. Un album de grande classe, d'une fluidité remarquable pour notre plus grand plaisir !

      Roberto Fonseca - Yo - Jazz Village - 2012

        80's (remix)- Taken from the album YO by Roberto_Fonseca 

      Adam Yauch (1964-2012)

      Hier, vendredi 4 mai 2012, Adam Yauch est mort des suites d'un cancer.
      MCA était l'un des trois membres fondateurs des Beastie Boys. 

      "Root Down"
      Root Down by Beastie Boys on Grooveshark

      Le questionnaire lunaire de Mein Sohn William

      Le Rennais Dorian Taburet, plus connu sous son nom de scène à consonance germanique, Mein Sohn William, nous a proposé cette année un premier album remarquable à l'univers sacrément barré. Après l'inauguration par Mélissa Laveaux, il a eu la gentillesse de se plonger à son tour dans notre questionnaire lunaire pour nous fait découvrir un peu mieux ses influences.
      La chronique de l'album, le Bandcamp et sa page Facebook .
      Ecouter "Carbonade" :
      MUSIQUE

      Premier album acheté ?

      Nirvana « NeverMind » (1991)

      « Il faut bien commencer par quelque chose. Grunge à 11 ans c'est déjà pas mal ! Ensuite Sonic Youth est arrivé. Évidemment, comme tout gamin, j'ai fait des erreurs en cours de route. Je ne sais pas s'il faut les citer... Oh non, par souci d'intégrité, je préfère m’autocensurer.   »

      Dernier album apprécié ?

      My Brightest Diamond « All things will unwind » (2011)

      « C'est un sacré travail d'arrangement. Ce disque est presque trop parfait, c'est contrariant. Sarah Worden chante avec une précision déconcertante. À la première écoute, on se dit, putain c'est chiant. À la deuxième, on commence à se rendre compte de la richesse musicale et textuelle. Aux suivantes, on est conquis.  »

      Un album culte ?

      Beck « Mellow Gold » (1994)

      « Je propose celui-ci mais je pourrais presque tous les mettre. Jusqu'à « Modern Guilt » produit par Danger Mousse. C'est étonnant d'écouter des disques qui ont maintenant plus de 10 ans et de se dire qu'ils sont encore plus actuels qu'à cette époque. Beck ?!  un précurseur !  »

      UN morceau et UN seul ?

      Bill Callahan « Too Many Birds » sur « Sometimes I Wish We were an eagle » (2009)

      « Ben c'est le premier morceau favori qui m'est venu en tête. Tout simple qu'il soit. »

      Too Many Birds by Bill Callahan on Grooveshark

      CINÉMA

      Premier souvenir?

      « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » (1988) réalisé par Robert Zemeckis, avec Bob Hoskins, Christopher Lloyd

      « C'est probablement le film que j'ai le plus regardé pendant mon enfance. Je pense pouvoir réécrire tout le script rien qu'en le regardant en muet. « Picoti, picota, noooonnn, je ne peux pas le croire.... », « Je fonds, je fonds, ôhhhhh, je fonds, mais je fonds rhôoooooooo.... ». »


      Dernier film marquant ?

      « Miller's Crossing » (1990) réalisé par Joel Coen, avec Gabriel Byrne, Marcia Gay Harden

      « Pour ne pas faire comme Nicolas Sarkozy qui cite Carl Theodor Dreyer alors qu'il n'a pas compris le sens du film, voire même, il ne l'a pas vu. Je préfère parler de Miller's Crossing. C'était bien le seul film des Frères Cohen que je n'avais pas vu, et ben, j'ai pris une baffe !  »


      UN film UN seul ?

      « Victor Victoria » (1982) réalisé par Blake Edwards, avec Julie Andrews, Robert Preston, James Garner

      « Il n'existe pas de meilleures comédies que celles de B. Edwards. De Boire et Déboires à The Party en passant par les aventures burlesques de l'inspecteur Clouseau. Dans Victor Victoria, Julie Andrews se fait passer pour un homme homosexuel pour devenir chanteur(e) de cabaret à Paris. C'est à la fois un film très fin avec juste ce qu'il faut de sentiments pour nous émouvoir sans tomber dans le fleur bleu caricatural. »


      BOUQUINS

      Dernier bouquin ?

      « La carte et le territoire » de Michel Houellebecq  (2010)

      « Bon, c'est pas son meilleur. Cependant, j'ai pris quand même du plaisir à le lire. J'ai trouvé que M. Houellebecq sortait pour une fois de son registre et s'essayait à une écriture plus libre et moins sombre.  »

      Un chef-d’œuvre?

      « La conjuration des imbéciles » de John Kennedy Toole (1980)

      « Que dire de plus... Il n'y a aucune hésitation dans ce choix là. Un chef d’œuvre d'humour noir et de scénario. 500 pages lu en 3 jours. Brillant ! J'aimerais faire de la musique comme ce type raconte des histoires. »


      SPORTS

      Le plus beau souvenir sportif ?

      La coupe du monde 98

      « J'avais 13 ans. Avant ça, je n'aimais pas le foot. Mais après la victoire des bleus, je me suis inscrit dans un club. J'ai passé un an sur le banc de touche. Le coach me faisait comprendre que je n'étais pas bon, les autres joueurs aussi. Tout les dimanches matin il fallait se rendre à 80 bornes de la maison pour rester assis 90 minutes. J'ai arrêté assez vite.  »

      Metta World Peace, acte 2

      À peine avais-je rédigé l'article sur le basketteur Metta world Peace, alias  Ron Artest, qu'il refaisait parler de lui.  Alors que son équipe des Lakers devait faire sans la star Kobe Bryant, MWP prenait les choses en main et montrait son talent en doublant ses stats notamment au scoring et relançait son équipe. Mais le pire ennemi de ce joueur n'est autre que lui-même, et après un dunk contre Oklahoma, il s'extasie en "remuant les coudes", dont un finit dans le coup de son adversaire James Harden.  Bilan : une commotion cérébrale et une suspension de 7 matchs pour "World Peace", qui affirme avoir simplement un peu trop célébré son panier ! Coup dur pour les Lakers alors que se profile les playoffs.  Loin de la bagarre générale de 2004,  World Peace s'est excusé en  expliquant qu'il a toujours été incontrôlable depuis une chute sur la tête quand il était jeune! MWP va pouvoir de plus en plus songer à sa reconversion, notamment dans la musique, il a déjà sorti un disque avec Puff Dady et Capone en guest. À suivre...