Dominique Fernandez est un passionné de l’Italie et nombre de ses romans, essais ou récits de voyage se passent dans ce pays. Il est également le traducteur d’auteurs italiens comme Pavese, Goldoni ou Penna. Plusieurs de ses romans ont été couronnés par des prix : Médicis pour Porporino ou les mystères de l’ange en 1974 et Goncourt pour Dans la main de l’ange en 1982.
Dans La course à l’abîme on croise le chemin du Caravage. Le peintre nous y dévoile quelques uns des nombreux secrets de sa vie mouvementée. L’auteur retrace les frasques de cet homme, attiré par l’anticonformisme et les scandales. Et l’atmosphère de Rome au début du 17ème siècle est propice aux mystères et aux passions. A cette époque la peinture est étroitement liée à l’Eglise et Rome est régentée par le pape et ses cardinaux. L’Inquisition, les intrigues pour accéder au pouvoir, les manœuvres politiques servent de toile de fond au roman. Mais au cœur du récit on retrouve les sentiments du Caravage. Son besoin de liberté, son amour des hommes, sa violence aussi, le poussent à toujours fuir le confort et les facilités de la vie d’un peintre admiré et protégé des puissants. Cela le conduit dans des situations dangereuses bien souvent, et en prison régulièrement. Si le roman est l’occasion de découvrir la vie aventureuse du célèbre peintre et les dessous de la vie politique et religieuse de Rome au 17ème siècle, c’est surtout un excellent moyen pour se familiariser avec son œuvre et admirer ses tableaux avec un œil averti.
Dans La course à l’abîme on croise le chemin du Caravage. Le peintre nous y dévoile quelques uns des nombreux secrets de sa vie mouvementée. L’auteur retrace les frasques de cet homme, attiré par l’anticonformisme et les scandales. Et l’atmosphère de Rome au début du 17ème siècle est propice aux mystères et aux passions. A cette époque la peinture est étroitement liée à l’Eglise et Rome est régentée par le pape et ses cardinaux. L’Inquisition, les intrigues pour accéder au pouvoir, les manœuvres politiques servent de toile de fond au roman. Mais au cœur du récit on retrouve les sentiments du Caravage. Son besoin de liberté, son amour des hommes, sa violence aussi, le poussent à toujours fuir le confort et les facilités de la vie d’un peintre admiré et protégé des puissants. Cela le conduit dans des situations dangereuses bien souvent, et en prison régulièrement. Si le roman est l’occasion de découvrir la vie aventureuse du célèbre peintre et les dessous de la vie politique et religieuse de Rome au 17ème siècle, c’est surtout un excellent moyen pour se familiariser avec son œuvre et admirer ses tableaux avec un œil averti.
La course à l'abîme, FERNANDEZ, Dominique. Paris : Grasset, 2002.
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