Suite à la prise de la Bastille par quelques sans papiers, il y a de cela deux, trois semaines, j’ai eu envie d’aller voir le film de Romain Goupil sur le sujet. En ce qui concerne les sans papiers de Bastille je crois savoir qu’ils ont été en partie régularisé, mais cette information n’a pas fait grand bruit dans le maelström médiatique qui à fait suite à la défaite navrante des bleus. En ce qui concerne le film Les mains en l’air, l’histoire suit les aventures d’une bande de gosses scolarisés dans le XVIII ème * à Paris, dont l’une des membres se voit menacée d’expulsion. Les enfants comme dans un film d’aventures qui serait tiré de Jules Vernes, prennent les choses en mains afin d’éviter à leur copine un retour manu-militari en Tchetchenie. Avec la belle sœur du président, comme Atout Cœur à la cause, Valéria Bruni Tedeschi (vraiment bien), le film réalisé par le toujours engagé Romain Goupil ne manque pas d’intérêt. Dans la lignée de la Nouvelle Vague il suit sans fioritures ce groupe d’enfants, dans leurs aventures qui malheureusement sonnent faux. Il s’agit alors plus d’une fable ou d’un conte plutôt qu’un film réaliste comme aimait le faire Truffaut par exemple. Ceci étant même si le film pêche un peu par sa naïveté, elle est surtout du au fait de son point de vue: le monde de l’enfance où un enfant est juste un enfant peu importe d’où il vient. A ce propos la scène où intervient le personnage interprété par Hippolyte Girardot fait vraiment du bien! Paradoxalement dans ce film ou la gouaille de ces Gaspards en culottes courtes à la part belle, les scènes de silence sont les plus intéressantes tant d’un point de vue poétique qu’émotionnel. Un film léger sur un sujet important de notre société. Bien moins fort que l’était Welcome.
*actuellement le seul quartier de la Capitale ou il y a encore une classe pauvre.
*actuellement le seul quartier de la Capitale ou il y a encore une classe pauvre.
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