L'heure est au premier bilan de l'ère Laurent Blanc. Partant de quasiment rien, il avait pourtant tout à perdre ; en effet après la défaite contre le Bélarus, on n'osait imaginer deux défaites contre la Bosnie et la Roumanie, et ainsi enfoncer les bleus dans les limbes footballistiques, pour une période indéterminée (d'au moins 2ans jusqu'au prochain Championnat d'Europe) ; heureusement les bleus n'ont pas choisi ce scénario et nous ont offert un quasi orgasme footballistique contre la Bosnie, avec le plus beau match de l'équipe de France depuis la victoire contre l'Italie en septembre 2006 (au lendemain de la finale perdue lors de la Coupe du Monde). Les 2 matchs de la semaine dernière allaient donc servir de révélateur pour connaître l'avenir et le niveau réel des bleus. Côté comptable, tout va bien ; côté jeu, tout reste à faire, tant la construction d'une action semblait aussi compliquée que d'éviter les algues vertes sur une plage bretonne. Mais quelques points positifs apparaissent avec des jeunes sur-dynamités (Rémy et Payet) et le retour en grâce (et non en graisse) de Benzema et de Gourcuff, qui en marquant nous ont fait oublier leurs matchs relativement moyens. Côté négatif, Malouda qui semble touché par le syndrome Ribery-Evra (maladie qui fait perdre ses moyens physiques et psychologiques en équipe nationale quand on se prend pour plus beau que l'on est). Pour le reste, la malédiction Domenech semble se dissiper, mais rien n'est fait, les matchs amicaux contre l'Angleterre et le Brésil nous permettront d'y voir plus clairs... Kenavo!
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire