La musique d'Aurelio Martinez est d'une douce légèreté et « Laru Beya », dans la lignée de « Garifuna Soul », son 1er album publié en 2004, est toujours basé sur la musique Garifuna. Il contient des titres imparables comme « Yange », « Wamada », ou encore « Ererba » et fonctionne sur toute sa durée, malgré une production très "propre" et son manque d'aspérité, qui risque de décevoir les amateurs de sonorités plus roots. Mais avec une section de cuivres, des chœurs, des guitares électriques,
des claviers, et quelques invités aux chants, Aurelio a clairement pris le parti de faire connaitre sa culture Garifuna au
plus grand nombre, en digne successeur d'Andy Palacio, son grand défenseur devant l'éternel. Davy Sicard a un peu la même approche avec le maloya, tout comme Youssou N’Dour, voir Ismael Lo avec leur musique d'origine sénégalaise. Un Youssou N'Dour qu'on retrouve d'ailleurs invité (sur le titre «Lubara Wanwa ») au même titre que certains musiciens de l'Orchestra Baobab et du groupe hip-hop Sen Kumpe. Aurelio revient ainsi aux origines de son peuple, descendant d'esclaves africains, pour une musique qui mêle plus que jamais les influences africaines aux influences caribéennes. Un petit plaisir.
Aurelio Martinez - Laru Beya - 2011 - Real World
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