Quand trois frenchys d'origine bordelaise rencontrent un batteur américain nommé Joe Bombastik à Berlin, ça donne Paris Suit Yourself dont les initiales forment PSY (comme psychotrope!?). Leur premier album est un véritable fourre-tout musical, parfois étrange voir inquiétant mais aussi subjuguant, et profondément attachant.
Les nappes de clavier de Victor Tricard, souvent d'inspiration new-wave, sont mariées à sa guitare étonnamment métal comme tirée d'une autre époque. On se demande même parfois à quel degré il faut prendre les soli détonnant du guitariste. La basse de Marie Boye quant-à elle arrondie les angles et au chant, Luvinsky Atche alterne l'anglais et le français comme sur « Brainwashed », titre qui nous ramène aux grandes heures du punk nihiliste (« La pensée unique règne en maitre et pour la servir nous votons pour des traitres, combien de muselières auront raison de nos idées lumières. »). Le chanteur semble parfois complètement fou comme sur « Surprise » où il donne l'impression de sortir d'un asile psychiatrique après une surdose de psylos.
Un album dans un style inhabituel pour Big Dada, et 45 minutes de musique inqualifiable, piochant aussi bien dans le rock que dans la disco, le dub, la pop, l'électro, le métal, le gothique et bien plus encore.
Les nappes de clavier de Victor Tricard, souvent d'inspiration new-wave, sont mariées à sa guitare étonnamment métal comme tirée d'une autre époque. On se demande même parfois à quel degré il faut prendre les soli détonnant du guitariste. La basse de Marie Boye quant-à elle arrondie les angles et au chant, Luvinsky Atche alterne l'anglais et le français comme sur « Brainwashed », titre qui nous ramène aux grandes heures du punk nihiliste (« La pensée unique règne en maitre et pour la servir nous votons pour des traitres, combien de muselières auront raison de nos idées lumières. »). Le chanteur semble parfois complètement fou comme sur « Surprise » où il donne l'impression de sortir d'un asile psychiatrique après une surdose de psylos.
Un album dans un style inhabituel pour Big Dada, et 45 minutes de musique inqualifiable, piochant aussi bien dans le rock que dans la disco, le dub, la pop, l'électro, le métal, le gothique et bien plus encore.
Paris Suit Yourself - My Main Shitstain - 2011 - Big Dada
meilleur album de l'annee
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