Le film d'action à la française a le vent en poupe dans la production à défaut d'en avoir au box office. A bout portant, de Fred Cavayé sorti en Décembre n'a pas eu le succès escompté. Je ne l'ai pas vu d'ailleurs, alors je me rattrape avec celui-ci, tenu à bout de bras par ce cher Albert Dupontel, que j'affectionne particulièrement. Après de nombreuses apparitions dans des univers éclectiques, Dupontel obtient ici un rôle physique qui semble convenir à sa nature. Digne héritier de Bébel, il réalise lui même les cascades comme il l'avait déjà fait dans son film Enfermé dehors. Pas de doute, Dupontel est un acteur physique. Il tient la route en action-hero, même si le film est au final plus un thriller qu'un film d'action pur. Il court il court, le furet. en effet Dupontel a une manière bien particulière de courir qui rappelle un peu celle d'un animal des bois.
Après une mise en place en centrale, suit l'évasion du détenu Franck Adrien (Dupontel) parti à la recherche de son ancien compagnon de cellule, d'apparence inoffensive mais en fait tueur en série. L'histoire nous tient en haleine et s'inspire de plusieurs faits divers qui ont marqué ces dernières années. Dupontel est largement soutenu par quelques seconds rôles de poids, à commencer par Sergi Lopez, définitivement toujours excellent. La belle Alice Taglioni défend son rôle qui aurait peut être mérité d'être plus développé. Stephane Debac interprète avec conviction un tueur en série qui a la tête du gendre parfait avec une petite ressemblance d'ailleurs avec Jean-Luc Delarue. Natacha Régnier dans le rôle de sa compagne nous glace le sang. Pour ce qui est de la mise en scène, Eric Valette, fait le choix du réalisme au détriment de l'esbroufe qui à lieu notamment dans le film d'action à l'américaine.. Sa mise en scène fonctionne, rien d'exceptionnelle non plus. C'est classique mais ça marche comme un bon film du dimanche soir. un plan dans le montage sur la scène finale m'a fait un peu tiquer(?).
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