A quelques semaines de la sortie de Tintin et à l'aube du trentième anniversaire de E.T., Spielberg n'a jamais été aussi influent que cette année.
Spielberg et Lucas ont-ils "flingué" le cinéma adulte? La question reste posée et fait toujours débat. Il est clair que Spielberg fait du cinéma populaire, il en est même le chantre. Avec lui on est loin du cinéma à la Von Trier, mais que voulez-vous, pour ma part j'ai été comme beaucoup de ma génération biberonné à E.T., les Dents de la mer, Indiana Jones et autres Goonies. Et j'aime ça. Voilà plus de quarante ans maintenant que Spielberg a inscrit sa marque dans le cinéma américain. Une marque indélébile et on ne compte plus les films imprégnés de son aura. Depuis le début des années 80, on est clairement entré dans l'ère Spielberg.
Reconnu par les plus grands, comme Kubrick par exemple, pour son immense talent de réalisateur, c'est aussi aujourd'hui un producteur influent. Il a créé un nouveau studio à Hollywood, le seul qui ait moins de 70 ans, Dreamworks, pour ainsi dire l'usine à rêves. Spielberg c'est le faiseur des faiseurs. Comme nous le montre le logo de Dreamworks, son univers reste attaché à l'enfance et c'est notamment de là qu'il obtient tous ses succès. Depuis Rencontre du troisième type et bien évidemment E.T., il est aussi le roi du film d'extra-terrestre. Il lui a donné ses lettres de noblesse, et reste attaché au genre, comme réalisateur avec Indiana Jones 4, mais surtout comme producteur. C'est son fond de commerce comme on a pu le voir cette année, avec pas moins de quatre films qu'il a produit qui jouent de ce thème. Je passerais sur Transformers 3, réalisé par Mickael Bay, qui fait dorénavant partie de l'écurie Spielberg. Numéro Quatre, autre film dédié aux ados, se laisse bien regarder mais a pour défaut (comme Jumper) de n'être visiblement que le lancement d'une série. Je m'attarderais plutôt sur les deux sorties du mois d'août qui font clairement hommage au maitre.
"Super 8" J.J Abrams
Super 8 est entièrement dédié à la génération qui a vu E.T. pour la première fois en 1982. Le film joue à fond la carte de la nostalgie. C'est une sorte de mix des films de Spielberg de ces années là! Et sûrement la raison pour laquelle J.J Abrams, grand mixeur de mythes devant l’Éternel à été choisi pour réaliser et écrire ce film. Créateur de nombreuses séries (Alias, Lost, Fringe) et "rebooteur" d'univers ultra-connus, il a notamment réalisé le troisième épisode cinéma de Mission Impossible (MI.III) et relancé Star Trek. Il signe avec Super 8 son troisième long métrage en tant que réalisateur. Auteur et scénariste très inspiré, il n'en reste pas moins très marqué par ses influences, et son talent réside beaucoup dans sa façon astucieuse qu'il a de remixer ce qui existe déjà (de ce point de vue on peut le comparer à Tarantino). "C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes" est un adage qui lui sied à merveille! Au final, Super 8, comme ses autres films, n'apporte rien de neuf mais se laisse regarder avec plaisir. L'hommage est rendu avec talent, bien dirigé, bien réalisé, un scénario qui tient la route (le final déçoit un peu…), du bon cinéma populaire qui remplit le cahier des charges. Comme son mentor, J.J Abrams joue beaucoup avec le hors-champ, notamment lors des scènes avec la Bête (qui fait un peu penser à celle de Cloverfield d'ailleurs, une sorte de croisement entre E.T. et un Golgoth!). L'hommage à Spielberg est poussé alors jusqu'au traitement de la mise en scène du requin dans Les Dents de la mer. Il joue également beaucoup des diffractions de lumière sur l'objectif de la caméra, accentuant cet esprit 70's. Outre l'hommage à l'univers de Spielberg, il rend aussi hommage au film de zombie et à Romero, cela rajoute pas mal d'humour à Super8.
"Cowboys et Envahisseurs" Jon Favreau
Spielberg sait reconnaître un talent, il embauche ici Jon Favreau réalisateur de Iron Man. Mélange des genres, Cowboys et Envahisseurs est un hommage au film de sérial des années 50. Un classique chez Spielberg et son ami Lucas, auteurs de la série Indiana Jones, issue de leur goût pour ces films qui ont marqué leur jeunesse. Le style graphique de l'affiche n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui de Richard Amsel dessinateur des premières affiches du film les Aventuriers de l'Arche perdue, qui ont marqué toute une génération. Cowboys et envahisseurs est une série B, de luxe certes, mais entièrement assumée comme telle (regardez le titre!). Le scénario est basique : face à un ennemi commun, plusieurs groupes d'individus que tout oppose s'allient. Le message du film ne va pas plus loin, on n'en demande pas plus. Ici indiens et cowboys travaillent main dans la main face à l'envahisseur, on aimerait juste peut-être voir un jour quelques extra-terrestres belliqueux s'arrêter dans la bande de Gaza, Alors peut-être y aurait-il un espoir de paix entre Israéliens et Palestiniens! (Haha!) En tête d'affiche, on trouve Harrisson Ford, héros spielbergien et le dernier James Bond en date, Daniel Craig. Deux vrais héros pour un seul film! Leur aura et leur jeu, nous permettent de suivre ce film avec plaisir, sans jamais s'ennuyer. Ils sont secondés par la belle Olivia Wilde découverte dans la série Docteur House. Les caractères sont souvent assez drôles. Un film de pur "entertainment"!
Spielberg et Lucas ont-ils "flingué" le cinéma adulte? La question reste posée et fait toujours débat. Il est clair que Spielberg fait du cinéma populaire, il en est même le chantre. Avec lui on est loin du cinéma à la Von Trier, mais que voulez-vous, pour ma part j'ai été comme beaucoup de ma génération biberonné à E.T., les Dents de la mer, Indiana Jones et autres Goonies. Et j'aime ça. Voilà plus de quarante ans maintenant que Spielberg a inscrit sa marque dans le cinéma américain. Une marque indélébile et on ne compte plus les films imprégnés de son aura. Depuis le début des années 80, on est clairement entré dans l'ère Spielberg.
Reconnu par les plus grands, comme Kubrick par exemple, pour son immense talent de réalisateur, c'est aussi aujourd'hui un producteur influent. Il a créé un nouveau studio à Hollywood, le seul qui ait moins de 70 ans, Dreamworks, pour ainsi dire l'usine à rêves. Spielberg c'est le faiseur des faiseurs. Comme nous le montre le logo de Dreamworks, son univers reste attaché à l'enfance et c'est notamment de là qu'il obtient tous ses succès. Depuis Rencontre du troisième type et bien évidemment E.T., il est aussi le roi du film d'extra-terrestre. Il lui a donné ses lettres de noblesse, et reste attaché au genre, comme réalisateur avec Indiana Jones 4, mais surtout comme producteur. C'est son fond de commerce comme on a pu le voir cette année, avec pas moins de quatre films qu'il a produit qui jouent de ce thème. Je passerais sur Transformers 3, réalisé par Mickael Bay, qui fait dorénavant partie de l'écurie Spielberg. Numéro Quatre, autre film dédié aux ados, se laisse bien regarder mais a pour défaut (comme Jumper) de n'être visiblement que le lancement d'une série. Je m'attarderais plutôt sur les deux sorties du mois d'août qui font clairement hommage au maitre.
"Super 8" J.J Abrams
Super 8 est entièrement dédié à la génération qui a vu E.T. pour la première fois en 1982. Le film joue à fond la carte de la nostalgie. C'est une sorte de mix des films de Spielberg de ces années là! Et sûrement la raison pour laquelle J.J Abrams, grand mixeur de mythes devant l’Éternel à été choisi pour réaliser et écrire ce film. Créateur de nombreuses séries (Alias, Lost, Fringe) et "rebooteur" d'univers ultra-connus, il a notamment réalisé le troisième épisode cinéma de Mission Impossible (MI.III) et relancé Star Trek. Il signe avec Super 8 son troisième long métrage en tant que réalisateur. Auteur et scénariste très inspiré, il n'en reste pas moins très marqué par ses influences, et son talent réside beaucoup dans sa façon astucieuse qu'il a de remixer ce qui existe déjà (de ce point de vue on peut le comparer à Tarantino). "C'est dans les vieilles marmites qu'on fait les meilleures soupes" est un adage qui lui sied à merveille! Au final, Super 8, comme ses autres films, n'apporte rien de neuf mais se laisse regarder avec plaisir. L'hommage est rendu avec talent, bien dirigé, bien réalisé, un scénario qui tient la route (le final déçoit un peu…), du bon cinéma populaire qui remplit le cahier des charges. Comme son mentor, J.J Abrams joue beaucoup avec le hors-champ, notamment lors des scènes avec la Bête (qui fait un peu penser à celle de Cloverfield d'ailleurs, une sorte de croisement entre E.T. et un Golgoth!). L'hommage à Spielberg est poussé alors jusqu'au traitement de la mise en scène du requin dans Les Dents de la mer. Il joue également beaucoup des diffractions de lumière sur l'objectif de la caméra, accentuant cet esprit 70's. Outre l'hommage à l'univers de Spielberg, il rend aussi hommage au film de zombie et à Romero, cela rajoute pas mal d'humour à Super8.
"Cowboys et Envahisseurs" Jon Favreau
Spielberg sait reconnaître un talent, il embauche ici Jon Favreau réalisateur de Iron Man. Mélange des genres, Cowboys et Envahisseurs est un hommage au film de sérial des années 50. Un classique chez Spielberg et son ami Lucas, auteurs de la série Indiana Jones, issue de leur goût pour ces films qui ont marqué leur jeunesse. Le style graphique de l'affiche n'est d'ailleurs pas sans rappeler celui de Richard Amsel dessinateur des premières affiches du film les Aventuriers de l'Arche perdue, qui ont marqué toute une génération. Cowboys et envahisseurs est une série B, de luxe certes, mais entièrement assumée comme telle (regardez le titre!). Le scénario est basique : face à un ennemi commun, plusieurs groupes d'individus que tout oppose s'allient. Le message du film ne va pas plus loin, on n'en demande pas plus. Ici indiens et cowboys travaillent main dans la main face à l'envahisseur, on aimerait juste peut-être voir un jour quelques extra-terrestres belliqueux s'arrêter dans la bande de Gaza, Alors peut-être y aurait-il un espoir de paix entre Israéliens et Palestiniens! (Haha!) En tête d'affiche, on trouve Harrisson Ford, héros spielbergien et le dernier James Bond en date, Daniel Craig. Deux vrais héros pour un seul film! Leur aura et leur jeu, nous permettent de suivre ce film avec plaisir, sans jamais s'ennuyer. Ils sont secondés par la belle Olivia Wilde découverte dans la série Docteur House. Les caractères sont souvent assez drôles. Un film de pur "entertainment"!
jai vu ces 2 films, et dans le genre film au scénario débile, ils st réussis: jai donc passé un agréable moment. mention spéciale au générique de fin de super8 avec le visionnage du film réalisé par les gamins héros. swight
RépondreSupprimerah oui tiens j'ai pas mis un mot sur ce passage plutot drole
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