Avec son premier album, Mirel Wagner nous ouvre son âme sombre et habitée par la mélancolie. Armée simplement d'une guitare, la jeune chanteuse finlandaise aux origines éthiopiennes enchaine une petite dizaine de chansons folk à la simplicité apparente. Dépouillées jusqu’aux os, ses chansons emplies de douleurs vous happent avec des boucles d'arpèges et les mélodies, pourtant si discrètes, ne vous lâchent plus. « No Death » et ses faux-airs d'« Helsinki » de Mélanie Pain en duo avec Julien Doré, est la pièce maitresse de l'album. Le reste, qui pourrait sonner un peu creux étant donner son extrême sobriété, est au contraire plein d’aspérités. Ça nous rappelle Pj Harvey ou Scout Niblett, dans leurs moments les plus dépouillés ou encore une face sombre de Devendra Banhart. Mirel Wagner est une fleur noire qui s'ouvre rarement à la lumière ce qui la rend si fascinante !
Mirel Wagner - Mirel Wagner - Bone Voyage - 2011
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