Boris libéré...

Boris Diaw doit avoir le sourire. Le joueur français vit une fin de saison  inespérée. Après des débuts prometteurs en NBA (finale de conférence avec les Suns de Phoenix à 25 points de moyenne, et un titre NBA de joueur ayant le plus progressé en 2006), Boris avait subi la loi des transfert en NBA, devant quitter du jour au lendemain un bon club NBA pour une des pires franchises : les Charlotte Bobcats (présidés par Michael Jordan). Boris s'y enterre petit à petit, jusqu'à perdre sa place dans le 5 majeur. Mais Bobo est assez malin, et rachète la fin de son contrat, lui permettant ainsi de signer dans le club de son choix. «  Boris est enfin libéré », comme l'espérait l'ancien joueur et coach Jacques Monclar. En mars, au milieu de la saison, les Spurs de son ami de l'Insep Tony Parker l'accueillent à bras ouvert (et l'héberge) ; malgré des critiques concernant sa « mollesse », le coach Greg Popovich voit dans Boris le joueur capable de mieux faire jouer les autres. Intégré dans le 5 de départ, le « facilitateur », comme il aime se surnommer, ne court pas après les statistiques mais s'appuie sur un jeu altruiste et  collectif. Désormais en finale de conférence, Boris vise le titre NBA ! Quel renversement de situation en quelques mois. Ce fils d'une des plus grande basketteuse française (Élisabeth Riffiod) et d'un père sénégalais sauteur en hauteur, est aussi président du club J.S.A. Bordeaux (en ProB) qu'il n'a pas hésité à aider en  y jouant pendant la grève de la NBA. Dans l'ombre de l'incroyable Parker,  Boris s'affirme comme le plus complet basketteur  français de tous les temps (en étant capable de jouer meneur, ailier ou pivot !).  Avec en apothéose les JO de Londres  en tant que capitaine des bleus... Affaire à suivre. Kenavo.

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