Les 10 ans du label No Format

Il y a 10 ans, l'aventure No Format débutait, et d'emblée le label s'est forgé une identité forte, avec des visuels toujours superbes, et l'idée de proposer des projets atypiques. L'exigence et l'ouverture sont la base du projet et les styles musicaux se côtoient, de la musique mandingue au hip-hop français. « Toto Bona Lokua », qui fait partie des premières production en 2004, réunit trois voix, celles de Richard Bona, le Camerounais, Lokua Kanza, le Congolais, et Gérald Toto l'Antillais, pour un résultat pleins de nuances et de douceurs.



Par la suite le label ne va cesser de varier les plaisirs, en produisant le premier album soul/folk « Camphor & Copper » de la Canadienne Mélissa Laveaux, le rap sans concession de Rocé sur « Identité En Crescendo », ou encore l'audacieux duo Kouyaté/Neerman. En 2012, c'est la sortie de « Black Box » de Nicolas Repac qui marque les esprits. Cet album regorge de bijoux de blues contemporain fabriqués en empruntant des sons ici et là. Nicolas Repac les manipule et les ré-assemble tel un véritable orfèvre.



En 2014, le label nous a proposé trois albums bien différents : Un album de pop brésilienne contemporaine signé Lucas Santtana, celui du griot malien Kassé Mady Diabaté, entouré de la fine fleur de la musique mandingue, Ballaké Sissoko, Lansiné Kouyaté et Badié Tounkara, et enfin « Song of Time Lost » de Piers Faccini guidé par le violoncelle de Vincent Segal. Ces deux-là nous enchantent avec leur folk mélancolique et notamment une reprise délicieuse du Réunionnais Alain Péters.



Le label No Format nous invite à l'occasion de ses 10 ans, au Café de la danse à Paris, du 1er au 4 décembre pour une série de concert non formatés !

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