Quel début d’année 2009! Avec la sortie de Merriweather Post Pavilion d’Animal Collective, bon mais pas la révolution annoncée, de Tonight de Franz Ferdinand, qui contient quelques tubes comme le groupe a l’habitude d’en sortir, de « The turn » de Fredo Viola, qui ne sortira qu’en mars mais qu’on trouve déjà en ligne, le magnifique album de Matt Bauer (chroniqué ici), voici la sortie du nouvel album d’Antony & The Johnsons. Tout ça en attendant ceux d'Alela Diane et d'Andrew Bird.
Mais il faut prendre le temps de s’immerger dans l’univers tourmenté d’Antony Hegarty avec ses Johnsons. Dans un premier temps, on ne peut rester insensible à la pochette représentant Kazuo Ohno, un danseur japonais. A son propos Antony dit : « Dans chaque pas qu’il fait sur scène, il mêle innocence et mystère » (interview dans la Blogothèque). Et avec sa voix, sublime et irréelle, Antony aussi est mystérieux même si elle agace parfois certains. mais comme avec la poignante Nina Simone la douleur transpire à travers elle. La musique l’accompagnant (piano et violons en tête) est encore plus épurée que sur son parfait « I’m a bird now » datant de 2005 et met en avant sa voix si particulière. « shake the devil » qu’on peut entendre sur son mini « another world » présageait quelques surprises mais Antony continue son chemin artistique sur la même voie. C’est un peu dommage mais on a ici un artiste si rare qu'on le suit tout de même avec plaisir !
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