Une équipe d'espions américains, l'armée russe et la mafia yougoslave se retrouvent sur une île arctique et se disputent une cargaison d'anthrax, abandonnée là par les Russes, 50 ans plus tôt. Voilà les protagonistes de ce très classique roman d'action. Les filles sont sexy et savent manier les armes, les militaires ont des scrupules et des états d'âme, les mafieux sont sanguinaires et sans cervelle. On est parfois un peu agacé par les clichés véhiculés sur les Balkans ou la Russie. La description ultra-détaillée des armes utilisées laisse penser que Ludlum s'adresse à un lectorat américain bien particulier à qui il sert les plats sans surprises et sans trop d'efforts. Bref le point de vue d'une Amérique qui sauve le monde des menaces terroristes est très caricatural. Mais la force de l'auteur de « La mémoire dans la peau » réside dans son écriture cinématographique. L'imagination du lecteur est nourrie par les paysages polaires, les explosions, l'escalade d'un glacier en pleine nuit. On imagine très bien Angelina Jolie, Kevin Bacon et Matt Damon en plein action, et quand on lâche le bouquin on a l'impression d'avoir déjà vu ce film qui n'existe pourtant que dans notre esprit. Une lecture parfaite pour la plage !
COBB, James, LUDLUM Robert, Le Danger arctique, Paris : Grasset, 2009.
Hum ^^...
RépondreSupprimerMais la force de l'auteur de « La mémoire dans la peau » réside dans son écriture cinématographique...
Je pense que l'auteur de « La mémoire dans la peau » n'a pas écrit une seule des lignes de ce livre...
Robert Ludlum est dédécé en 2001.
slt,
RépondreSupprimer""n'a pas écrit une seule des lignes de ce livre... ""
oui et c'est bien dommage
Œuvres posthumes et exploitation du nom de l'auteur
Robert Ludlum a disparu en 2001, mais l'exploitation commerciale de son nom, très porteuse, s'est poursuivie après son décès. Au départ, Gayle Lynds s'est chargée de récupérer, d'achever et de mettre au goût du jour des manuscrits non encore publiés de l'auteur. Le lecteur peut se convaincre sans peine que, face à la raréfaction des manuscrits ou des synopsis exploitables, les romans posthumes de Robert Ludlum ne lui doivent rien du tout et paraissent désormais avec son nom en guise d'enseigne. Robert Ludlum est ainsi devenu le titre générique d'une collection de l'éditeur St. Martin's.
source wikipedia
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