Marcus Mumford, Country Winston, Ben Lovett, et Ted Dwane, 4 jeunes Londoniens ont formé ce groupe en 2007 dans le but de jouer de la musique sans se prendre la tête. Aujourd'hui leur album figure dans quelques top de l'année 2009, principalement en Angleterre (N°16 pour le NME par exemple). Pourtant à l'image de la pochette à la Crosby, Still & Nash, la musique du même tonneau semble parfois d'un autre âge et un peu obsolète. Mais en s'y attardant, on est séduit par l'énergie des gamins et leur sens de la mélodie. Leur amour pour le folk et la country est mis en abime par Markus Dravs, déjà responsable du « Neon Bible » d'Arcade Fire. Et dans un style bien différent c'est avec ce groupe que la bande à Marcus semble avoir le plus d'accointance. Sans doute leur goût commun pour les harmonies et les avalanches de voix. Du coup on a le droit à quelques tubes comme « The Cave » ou « Little Lion Man » et bien d'autres excellents morceaux. La mélancolie est omniprésente, souvent en alternance avec des moments d'euphorie. Mais c'est là que le bât blesse, les morceaux sont vraiment efficaces mais la recette est presque toujours la même. Des morceaux folk-country avec guitares et banjos où la mélancolie transparait puis les chœurs, les cuivres et les cordes explosent dans une effusion sonore avant le retour au calme. Un album fort plaisant mais qui, du coup, risque peut-être de lasser sur la durée.Mumford & Sons « Sigh no more »
Marcus Mumford, Country Winston, Ben Lovett, et Ted Dwane, 4 jeunes Londoniens ont formé ce groupe en 2007 dans le but de jouer de la musique sans se prendre la tête. Aujourd'hui leur album figure dans quelques top de l'année 2009, principalement en Angleterre (N°16 pour le NME par exemple). Pourtant à l'image de la pochette à la Crosby, Still & Nash, la musique du même tonneau semble parfois d'un autre âge et un peu obsolète. Mais en s'y attardant, on est séduit par l'énergie des gamins et leur sens de la mélodie. Leur amour pour le folk et la country est mis en abime par Markus Dravs, déjà responsable du « Neon Bible » d'Arcade Fire. Et dans un style bien différent c'est avec ce groupe que la bande à Marcus semble avoir le plus d'accointance. Sans doute leur goût commun pour les harmonies et les avalanches de voix. Du coup on a le droit à quelques tubes comme « The Cave » ou « Little Lion Man » et bien d'autres excellents morceaux. La mélancolie est omniprésente, souvent en alternance avec des moments d'euphorie. Mais c'est là que le bât blesse, les morceaux sont vraiment efficaces mais la recette est presque toujours la même. Des morceaux folk-country avec guitares et banjos où la mélancolie transparait puis les chœurs, les cuivres et les cordes explosent dans une effusion sonore avant le retour au calme. Un album fort plaisant mais qui, du coup, risque peut-être de lasser sur la durée.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Ca fait plusieurs fois que j'en entends parler, il va falloir que je m'y plonge sérieusement
RépondreSupprimerMerci du tuyau !!
et bravo pour le site qui s'est carrément étoffé !
RépondreSupprimerBonjour Paco, cet album m'avait bluffé lors de ses premières écoutes. Mais comme tu le dis en conclusion, il y a un certain côté lassant qui m'empêche désormais véritablement d'y revenir avec plaisir sans effectuer une petite sélection.
RépondreSupprimer