« Echantillodrome », le titre du nouvel album de Lilea Narrative fait référence au « Videodrome » de David Cronenberg, rien de plus normal pour cet admirateur du réalisateur canadien qui de son propre aveu, n’aurait pas rechigné à composer la musique de « Crash ». Cela donne une petite idée de sa musique, faite de samples et de scratch. Il coupe, il colle, il redécoupe et recolle encore à la manière d’un chirurgien musical, ce qui nous fait penser à l’« Intervention chirusicale » du Doctor Flake d’ailleurs. Les voix, omniprésentes par le biais des samples, et des dialogues cinématographiques donnent une apparence humaine à sa musique « atmosphérique ». C'est souvent sombre surtout si on compare à Wax Taylor, autre adepte français de l’abstract hip-hop mais loin d’être dépressif. Sur « L'école Du Panda » par exemple, il triture encore les samples dans tous les sens, mais le clavier vintage rend le morceau mélodieux. Napoleon Maddox d’IsWhat !? sur « Transport » et Perseph One sur « Hill House » apportent tous deux leurs contribution de MC pour un album qui installe la Normandie sur la map-monde de l’abstract hip-hop aux côtés des américains Blockhead, RJD2 ou DJ Shadow.
Lilea Narrative - Echantillodrome - 2010 - Bax Records
AAAh, Lillea ! J'aime, j'aime, j'adore. Encore un groupe connu grâce aux Trans' !
RépondreSupprimerC'était prévu pour un prochain post ce nouveau LP d'ailleurs. Tout l'univers, musical comme graphique, de Purée Noire est assez fascinant, bien que Lillea sa cale un cran au dessus.
J'ai essayé, mais ça ne passe pas. Beaucoup trop artYficiel pour moi !
RépondreSupprimerfraccasserie j'adore
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