“Océans” Jacques Perrin et Jacques Cluzaud

Après la chronique de Paco, au sujet du problème des algues vertes. Voici le dernier film de Jacques Perrin, qui va nous permettre une nouvelle fois de parler écologie sur De la lune on entend tout. Jacques Perrin poursuit avec ce film son exploration du monde animal, qu’il avait entamé comme producteur avec Microcosmos, et poursuivi comme réalisateur avec le Peuple migrateur. Ici il est question de L’Océan, un vaste programme quand on sait que l’Océan mondial , est divisé en 5 océans et plusieurs mers qui recouvrent plus de 70% de la surface terrestre. Plus qu’un film écologique comme l’était Home ou le syndrome du Titanic, Oceans est plutôt un témoignage ou un constat de la vie au cœur des océans. Une sorte de relevé cinématographique de ce qu’est l’Océan aujourd’hui et ne sera peut être plus demain. C’est dans cette optique que l’on peut considérer Océans comme un film à vocation écologique. Il n’y est pas question d’algues vertes par exemple et très peu de pollution finalement, même si le film aborde le sujet par moment. Océans aborde aussi le sujet des pêches abusives et vénales, comme la pêche aux ailerons de requins par exemple (certainement la scène la plus violente du film). Le film comme le peuple migrateur, est surtout un hommage à la beauté du Monde. Un monde qui vaut largement celui d’Avatar et qui n’a pas besoin d’effets spéciaux pour nous subjuguer. C’est l’axe choisit par les réalisateurs pour sensibiliser le public, aux différents écosystèmes de la planètes, aux merveilleux qui l’habitent, à la nature et la création. Effectivement le principe est de faire de belles images sur la faune qui peuple l’Océans mise en musique par le prestigieux Bruno Coulais. Associés au montage, l’ensemble dramatise les scènes de la vie animale à la manière d’une fiction. On a droit à une scène digne d’un film de guerre avec attaques en piquée de fous de bassans sur un banc de poisson ou l’attaque d’un phoque par un orque filmée au ralenti dans la plus pure tradition du film d’action. Le film est entièrement dédié à la génération future, incarnée par Lancelot Perrin dans le rôle symbolique de l’enfant auquel s’adresse le narrateur et réalisateur: Jacques Perrin. Comme à son habitude, Perrin et son co-réalisateur Jacques Cluzaud, ont réalisé un joli film, difficile à faire mais très bien préparé. Un film tous public à voir éventuellement avec les enfants. Le mien à particulièrement adoré les diverses scènes de Baleine. Par ailleurs, le film est financé par divers Conseils Régionaux comme celui des Côtes d’Armor, par le Conservatoire du Littoral, la Marine Nationale, mais aussi le groupe Total ou Crédit agricole, qui trouvent certainement dans ce genre de financement une occasion d’améliorer leurs images auprès du public. Chic planète comme disait Luis trio, “dansons dessus”.

 

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