El Hijo de la cumbia est un jeune artiste argentin qui marie à merveille la cumbia traditionnelle, musique d’origine afro-colombienne, aux sonorités plus actuelles du dancehall, du dub, de l’électro et du hip-hop. Une nueva cumbia qui nous avait enchanté sur l’album « Freestyle de Ritmos » avec notamment le titre « Soy El Control ».
Il est actuellement en tournée en Europe et passera par Sète le 7 août prochain au Festival Fiest'A Sète. Le 24 juillet dernier il était à l'affiche du Festival de Bugueles (22) organisé par l'association l'Air du Large à côté du groupe pop parisien Revolver et des légendaires Touré Kunda, pour sa seule date en Bretagne. Tous ceux qui sont restés pour la prestation de l’Argentin ne l'ont pas regretté. Le Dj de Buenos Aires était accompagné sur scène par Marcos Zarate à l’accordéon et au chant et par la charismatique et charmante chanteuse Patricia Gajardo qui officie habituellement avec le groupe marseillais La Cumbia Chicharra. El Hijo de la Cumbia a transmis une énergie positive au public en le faisant danser avec une lune montante en toile de fond. On l'a retrouvé après son concert pour une rencontre extrêmement sympathique et rafraichissante. Emiliano Gómez, de son vrai nom, est décontracté, a une tchatche de folie et charme son auditoire avec son naturel.
Le Tango
« Aujourd’hui, la musique populaire de Bueno Aires, c’est surtout la cumbia, le hip-hop, et le reggae dance hall. C'’est la musique avec laquelle j’ai grandi, la musique sur laquelle j’aime travailler. Le tango est bien plus ancien, il date des années 1925-1930. Bien sûr il passe toujours à la radio et c’est une influence malgré tout. J’ai d’ailleurs réalisé un remix récemment pour Gotan Project, et un titre de mon album est fortement influencé par le tango mais pour moi c’est une musique difficile à façonner. En fait quand je ferme les yeux et que j’écoute du tango, c’est Paris que je vois. Pour moi le tango est plus une musique française qu'argentine! »
L’Europe
« Je crois qu’en Europe, les gens ont le temps d’écouter et d’apprécier différentes musique, de bouquiner. Le public est habitué à écouter diverses musiques, aussi bien du hip-hop, que de la musique balkanique, ou de la musique africaine. Le public est sensibilisé à la culture, à l’art et exprime facilement son opinion sur des blogs par exemple. La cumbia est une musique universelle qui s’adresse à tous, qu’on parle français, allemand, anglais, espagnol, peu importe. Mon objectif est de créer une musique unique qui réunit les peuples surtout aujourd’hui où le système a tendance à diviser les gens. C’est comme une lutte pour réunifier les peuples, le monde. »
Le live
« A la base, je n’ai pas créé ma musique en imaginant faire un album et encore moins la jouer en live. J’ai juste créé la musique que je voulais écouter moi. Une musique que je ne trouvais nulle part. C’est ensuite qu'on s'est rendu compte qu'elle plaisait aussi aux gens et qu'on s'est décidé à réaliser un album. On propose maintenant une formation live qui est toujours en construction, en évolution. On est toujours à la recherche de quelque chose de nouveau. Le Projet d’El Hijo de la Cumbia en live est jeune, j’ai tourné au Chili en décembre 2009, avant j’avais tourné au Mexique et en Argentine et, en Janvier prochain, on va en Colombie, mais organiser des tournées en Amérique du Sud n’est pas évident en raison des difficultés économiques que rencontrent la plupart de ces pays. En même temps, en tournant en Europe, J‘apprends beaucoup, au niveau son, au niveau technologie, je n’ai que 26 ans et j’ai encore beaucoup à apprendre. »
Internet
Il est actuellement en tournée en Europe et passera par Sète le 7 août prochain au Festival Fiest'A Sète. Le 24 juillet dernier il était à l'affiche du Festival de Bugueles (22) organisé par l'association l'Air du Large à côté du groupe pop parisien Revolver et des légendaires Touré Kunda, pour sa seule date en Bretagne. Tous ceux qui sont restés pour la prestation de l’Argentin ne l'ont pas regretté. Le Dj de Buenos Aires était accompagné sur scène par Marcos Zarate à l’accordéon et au chant et par la charismatique et charmante chanteuse Patricia Gajardo qui officie habituellement avec le groupe marseillais La Cumbia Chicharra. El Hijo de la Cumbia a transmis une énergie positive au public en le faisant danser avec une lune montante en toile de fond. On l'a retrouvé après son concert pour une rencontre extrêmement sympathique et rafraichissante. Emiliano Gómez, de son vrai nom, est décontracté, a une tchatche de folie et charme son auditoire avec son naturel.
Le Tango
« Aujourd’hui, la musique populaire de Bueno Aires, c’est surtout la cumbia, le hip-hop, et le reggae dance hall. C'’est la musique avec laquelle j’ai grandi, la musique sur laquelle j’aime travailler. Le tango est bien plus ancien, il date des années 1925-1930. Bien sûr il passe toujours à la radio et c’est une influence malgré tout. J’ai d’ailleurs réalisé un remix récemment pour Gotan Project, et un titre de mon album est fortement influencé par le tango mais pour moi c’est une musique difficile à façonner. En fait quand je ferme les yeux et que j’écoute du tango, c’est Paris que je vois. Pour moi le tango est plus une musique française qu'argentine! »
L’Europe
« Je crois qu’en Europe, les gens ont le temps d’écouter et d’apprécier différentes musique, de bouquiner. Le public est habitué à écouter diverses musiques, aussi bien du hip-hop, que de la musique balkanique, ou de la musique africaine. Le public est sensibilisé à la culture, à l’art et exprime facilement son opinion sur des blogs par exemple. La cumbia est une musique universelle qui s’adresse à tous, qu’on parle français, allemand, anglais, espagnol, peu importe. Mon objectif est de créer une musique unique qui réunit les peuples surtout aujourd’hui où le système a tendance à diviser les gens. C’est comme une lutte pour réunifier les peuples, le monde. »
Le live
« A la base, je n’ai pas créé ma musique en imaginant faire un album et encore moins la jouer en live. J’ai juste créé la musique que je voulais écouter moi. Une musique que je ne trouvais nulle part. C’est ensuite qu'on s'est rendu compte qu'elle plaisait aussi aux gens et qu'on s'est décidé à réaliser un album. On propose maintenant une formation live qui est toujours en construction, en évolution. On est toujours à la recherche de quelque chose de nouveau. Le Projet d’El Hijo de la Cumbia en live est jeune, j’ai tourné au Chili en décembre 2009, avant j’avais tourné au Mexique et en Argentine et, en Janvier prochain, on va en Colombie, mais organiser des tournées en Amérique du Sud n’est pas évident en raison des difficultés économiques que rencontrent la plupart de ces pays. En même temps, en tournant en Europe, J‘apprends beaucoup, au niveau son, au niveau technologie, je n’ai que 26 ans et j’ai encore beaucoup à apprendre. »
Internet
« Aujourd’hui avec internet, les moyens de communication actuels, la globalisation, c’est génial parce qu’il est facile de partager nos cultures, d’échanger sur ce qui se passe dans le monde. Et ça donne des envies, des idées.
Je n’aime pas quand des businessmans partent à travers le monde à la recherche de nouveaux sons et qu’ils reviennent comme si ils avaient découvert la bière alors que non ce n’est pas comme ça, ces sons existaient déjà depuis longtemps ce n’est pas eux qui les ont découverts! »
L’Afrique
« Pour moi, toute la musique sud-américaine vient d’Afrique. La base de la musique c’est simple, c’est la percussion que ce soit pour le reggae, le dub, ou le dancehall. La cumbia est née en Colombie en raison d’un mix d’influences espagnoles et des esclaves d’origine africaine qui ont apporté leur culture. La source c’est l’Afrique. Mon plus grand défi, ça serait de jouer là-bas. Y jouer serait une consécration quelque part mais ça sera difficile parce qu’en ce moment l’Afrique vit aussi une révolution culturelle et artistique. Ils développent leur propre culture mais aller jouer là-bas serait vraiment un grand défi. »
L’Argentine
« J’ai le désir de réaliser un documentaire sur la cumbia en Argentine. Parce qu’en Argentine, la cumbia c’est la musique populaire des classes basses, des ghettos tout comme au Chili ou au Mexique d’ailleurs. Et je voudrais le faire moi-même avant que quelqu’un d’autre le fasse en venant de l’extérieur sans vraiment connaitre ce qui s’y passe réellement. C’est comme pour ma musique, mon idée première est de créer un son qui n’existe pas en Argentine, briser l’hégémonie de la cumbia gangster des ghettos. Donner une énergie nouvelle, de la force positive. J’ai vraiment envie d’offrir ma musique à l’Argentine, mon pays. J’ai très envie d’agir localement, de faire passer mon message et de tourne sur place. »
Grand merci à « El Traductor » Gregoire de Derapage Prod, à Kristen et Tony de l’association Chausse tes tongs qui nous ont permis de réaliser cet entretien.
Je n’aime pas quand des businessmans partent à travers le monde à la recherche de nouveaux sons et qu’ils reviennent comme si ils avaient découvert la bière alors que non ce n’est pas comme ça, ces sons existaient déjà depuis longtemps ce n’est pas eux qui les ont découverts! »
L’Afrique
« Pour moi, toute la musique sud-américaine vient d’Afrique. La base de la musique c’est simple, c’est la percussion que ce soit pour le reggae, le dub, ou le dancehall. La cumbia est née en Colombie en raison d’un mix d’influences espagnoles et des esclaves d’origine africaine qui ont apporté leur culture. La source c’est l’Afrique. Mon plus grand défi, ça serait de jouer là-bas. Y jouer serait une consécration quelque part mais ça sera difficile parce qu’en ce moment l’Afrique vit aussi une révolution culturelle et artistique. Ils développent leur propre culture mais aller jouer là-bas serait vraiment un grand défi. »
L’Argentine
« J’ai le désir de réaliser un documentaire sur la cumbia en Argentine. Parce qu’en Argentine, la cumbia c’est la musique populaire des classes basses, des ghettos tout comme au Chili ou au Mexique d’ailleurs. Et je voudrais le faire moi-même avant que quelqu’un d’autre le fasse en venant de l’extérieur sans vraiment connaitre ce qui s’y passe réellement. C’est comme pour ma musique, mon idée première est de créer un son qui n’existe pas en Argentine, briser l’hégémonie de la cumbia gangster des ghettos. Donner une énergie nouvelle, de la force positive. J’ai vraiment envie d’offrir ma musique à l’Argentine, mon pays. J’ai très envie d’agir localement, de faire passer mon message et de tourne sur place. »
Grand merci à « El Traductor » Gregoire de Derapage Prod, à Kristen et Tony de l’association Chausse tes tongs qui nous ont permis de réaliser cet entretien.
Très sympa, je connaissais déjà el hijo de la cumbia mais ça me donne envie de me replonger dans sa musique!
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