Le weekend prochain, la jeune génération de l'équipe de France de coupe Davis, qui atteint actuellement sa maturité, a rendez-vous avec l'histoire, comme nos anciens mousquetaires. la France a en effet déjà gagné 9 coupes Davis, dont 6 consécutives de 1927 à 1932, avec les fameux Cochet, Borotra et autre Lacoste. Il aura fallu 59ans pour que les bleus regagnent en 1991 avec Forget-Leconte sous les airs de "Saga Africa" de leur capitaine Noah. Comme un déclic pour le tennis français, enchaînant 4 finales, dont 2 victorieuses (1996 et 2002). Mais cette fois, l'affaire s'annonce très difficile : déjà l'adversaire dispose d'un des 3 meilleurs joueurs du monde en la personne du fantasque Novak Djokovic ; ses seconds s'appellent Viktor Troicki, 1,93m, récent vainqueur à au tournoi de Moscou et actuel 30è mondial, et Janko Tipsarevic, le « héros » des ½ finales gagnées contre les Tchèques. Mais le plus chaud pour les français sera certainement le public serbe. Réputé pour ses excès de violence et son nationalisme dans le foot, les supporters serbes vont-ils respecter l'éthique tennistique, même si les matchs de coupe Davis présentent souvent une atmosphère électrique. Pour être présent au rendez-vous, le capitaine Guy Forget ne peut pas compter sur Jo-Wilfried Tsonga, toujours blessé, mais sur un Gaël Monfils, qui fait sa meilleure saison, en occupant la place de 12ème à l'ATP et en atteignant pour la 2ème année consécutive la finale à Paris-Bercy. Derrière lui, Forget a besoin d'homme de tempérament près à supporter la pression. Gasquet et Simon trop irréguliers devraient laisser leur place en simple à Michaël Llodra, ½ finaliste à Bercy, et vainqueur de Djoko en ¼. Celui-ci joue tout simplement le meilleur tennis de sa vie à 30ans (23è à l'ATP, 2 titres cette année à Marseille et a Eastbourne) et peut battre n'importe qui quand il est en forme. Les Français devront donc montrer qu'ils ont des « corones » si il ne veulent pas voir la salle s'enflammer contre eux. Un peu comme à Melbourne en 2002, où les Français, outsiders, menés par un incroyable Nicolas Escudé, avait battu chez eux les favoris australiens et le N°1 mondial de l'époque Lleyton Hewitt. Le double sera donc déterminant, et tout se finira peut-être au 5è set du 5è match comme en 1996 quand Arnaud Boetsch offrait le trophée après une victoire contre le Suédois N. Kulti, après avoir sauvé 3 balles de matchs, et réalisant un des plus gros exploits du sport français. Les mousquetaires actuels peuvent poursuivre la belle histoire, donc à vous de jouer! Kenavo!
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