La mère de Shawn Lee est pour moitié Libanaise et pour un quart Indienne d'Amérique, quant à sa femme, elle est Indienne née à Londres de parents de Tanzanie (C'est possible ça!?). Des origines et un environnement familiales des plus cosmopolites qui contribuent certainement à l'intérêt de l'artiste américain pour les sons venus d'ailleurs : que ce soit la musique psychédélique turque, superbement exploitée l'an dernier par GonjaSufi, la musique de Bollywood, la pop brésilienne, l'éthio-jazz de Mulatu Astatqe, ou encore l'afro-funk, lui-même déjà fortement influencé par la musique américaine, on retrouve tous ces styles dans ce nouvel album. Et comme Danyel Waro, certes dans un style bien différent, Shawn Lee se plait à parler de batarsité de la musique : « When we bastardize each other’s sounds/ music and get it wrong - we get it so right. It mutates and becomes something extraordinary. Now that is funky! ».
Et c'est pour mieux "batarsisé" sa musique que Shawn a réuni ici des invités d'origines très diverses : Chhom Nimol, chanteuse d'origine cambodgienne du groupe Dengue Fever, Clutchy Hopkins, personnage mystère dont il se murmure qu'il pourrait bien être Shawn Lee en personne, Michael Leonhart, multi-instrumentiste aux collaborations aussi multiples que diverses (de James Brown à Sharon Jones & the Dap-Kings plus récemment en passant par Mos Def ou encore Steven Tyler d'Aerosmith), Natacha Atlas, la chanteuse d'origine anglo-égyptienne née en Belgique, Curumin musicien/chanteur de Sao Paulo, habitué des formations cosmopolites, Bardo Martinez et Cava, chanteur et chanteuse hispanophones, Nany G, sa belle-mère, et Elliot Bergman leader du groupe Nomo mais aussi collègue de label chez Ubiquity. Du bien joli monde pour un voyage dans le monde du funk qui l'est tout autant. Et alors qu'on reproche souvent à l'artiste super-prolifique (déjà une vingtaine d'albums à son compteur et presque autant de collaborations) de proposer des albums inégaux on a ici un album abouti avec (presque) aucune baisse de régime, et dont le cosmopolitisme, vous l'avez compris, est le maitre-mot.
Shawn Lee's Ping Pong Orchestra - World of Funk - 2011 - Ubiquity
Et c'est pour mieux "batarsisé" sa musique que Shawn a réuni ici des invités d'origines très diverses : Chhom Nimol, chanteuse d'origine cambodgienne du groupe Dengue Fever, Clutchy Hopkins, personnage mystère dont il se murmure qu'il pourrait bien être Shawn Lee en personne, Michael Leonhart, multi-instrumentiste aux collaborations aussi multiples que diverses (de James Brown à Sharon Jones & the Dap-Kings plus récemment en passant par Mos Def ou encore Steven Tyler d'Aerosmith), Natacha Atlas, la chanteuse d'origine anglo-égyptienne née en Belgique, Curumin musicien/chanteur de Sao Paulo, habitué des formations cosmopolites, Bardo Martinez et Cava, chanteur et chanteuse hispanophones, Nany G, sa belle-mère, et Elliot Bergman leader du groupe Nomo mais aussi collègue de label chez Ubiquity. Du bien joli monde pour un voyage dans le monde du funk qui l'est tout autant. Et alors qu'on reproche souvent à l'artiste super-prolifique (déjà une vingtaine d'albums à son compteur et presque autant de collaborations) de proposer des albums inégaux on a ici un album abouti avec (presque) aucune baisse de régime, et dont le cosmopolitisme, vous l'avez compris, est le maitre-mot.
Shawn Lee's Ping Pong Orchestra - World of Funk - 2011 - Ubiquity
de loin l'album le plus attende ...très riche très poétique...éclectique voila mon coup de cœur Buenavibra Represent! Hottropikalsounds!
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