Le football professionnel est depuis longtemps une affaire de gros sous. Mais le football a aussi un rôle géopolitique indéniable. L'attribution des prochaines coupes du monde en 2018 et 2022 à la Russie et au Qatar n'est pas seulement due à la richesse de réserves naturelles de gaz ou de pétrole, mais aussi un intérêt de ces États pour améliorer leur image au niveau international. Actuellement, c'est la Tchétchénie qui défraie la chronique : cette petite république de la Fédération de Russie était surtout connue pour ses 2 guerres d'indépendance dans les années 90, qui ont ravagé le pays. Aujourd'hui, le pays s'est en partie "apaisé", depuis que Vladimir Poutine y installa à la présidence Ramzan Kadyrov, ancien chef des services de sécurité et fils de l'ex-président assassiné. Tel un un parrain, il fait régner la terreur dans son pays. Mais, pour améliorer l'image de son pays, et également pour son plaisir personnel, Kadyrov y a fait venir la star hollandaise Ruud Gullit (ballon d'or 1987) pour coacher l'équipe de la capitale Grozny. De même, il a organisé un match opposant les anciennes stars brésiliennes (Bebeto, Romario, Cafu...) à une équipe tchétchène dont il était le capitaine. Dans sa folie des grandeurs, Kadyrov annonçait même la présence de Zidane pour l'inauguration d'un nouveau stade, ce que celui-ci a rapidement démenti. Ainsi, le football peut donc améliorer l'image d'un pays, mais dans certains cas n'en être qu'un alibi pour conforter le pouvoir en place, au détriment de la population locale... kenavo.
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