Deux ans après "Bird Brains", joyau pop lo-fi, Tune-Yards alias Merrill Garbus remet le couvert avec "Whokill", album plus conséquent où l'hystérie des débuts a laissé place à une exubérance plus maitrisée. A nouveau construit comme un patchwork sonore, on y retrouve l'univers décalé de la miss, délicieusement doux-dingue. Ce grand bazar bricolo, paré d'une riche production, nous promène ou nous malmène mais toujours avec bonheur au gré de break-beats inattendus, de polyphonies subtiles et de sa voix étrangement androgyne. Ses compositions d'inspiration afro-pop emballent par leurs gimmicks "do it yourself", alors qu'on se le dise voilà un album et une artiste qu'on n'arrivera pas a faire rentrer dans une case, sinon celle qu'elle s'est cousue pour notre plus grand plaisir.
Nous essayons d'écouter et de voir les choses avec un peu de recul. Alors de la lune, on n'est pas si mal! Des chroniques d'albumsde musique actuelle et de pépites oubliées, mais aussi des chroniques defilms, une bouquinerie et une chronique sportive. Si vous voulez nous contacter c'est par ici !
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