En janvier 2009, des musiciens londoniens sont invités à Nairobi à collaborer avec des artistes kenyans dans le cadre du projet Art of Protest. Une rencontre va alors donner une nouvelle dimension à ce projet. C'est celle de la bande à Jesse Hackett (clavier pour Gorillaz et l'Africa Express de Damon Albarn), avec Joseph Nyamungu, joueur de nyatiti (instrument traditionnel à 8 cordes) et son acolyte percussionniste Charles Owoko. Et lorsque Gilles Peterson, souvent dans les bons coups lorsqu'il s'agit de découvrir de nouveaux talents, entend les 1ers enregistrements, il est conquis et propose la réalisation d'un album entier pour le compte de son label Brownswood Recording. Le résultat donne Owiny Sigoma Band, un mélange de tradition africaine et de sonorités occidentales. D'un côté, on a des voix littéralement habitées, des rythmes qui tendent à la transe et des instruments traditionnels. De l'autre, des voix presque pop sur 2 titres chantés en anglais, la sonorité "blanche" de la batterie, et un clavier allié à une lourde basse qui ne cessent de groover. On retrouve aussi la patte de Damon Albarn, à l'orgue Farfisa ou à l'omnichord (auto-harpe électronique) sur « Odera Lwar » et « Margaret Okudo (Dub) ». L'alchimie est parfaite et le résultat unique. Mis à part « Here On The Line » qui rappelle le « Graceland » de Paul Simon et sonne un peu trop pop, l'album est véritablement envoûtant. Écoutez « Hera », vous n'y résisterez certainement pas!
(Théo Parrish, Dj et producteur de Detroit s'est accaparé à sa façon, c'est à dire plutôt house, le titre « Wires », ce qui pourrait donner des idées à d'autres remixeurs de talents : à écouter)
(Théo Parrish, Dj et producteur de Detroit s'est accaparé à sa façon, c'est à dire plutôt house, le titre « Wires », ce qui pourrait donner des idées à d'autres remixeurs de talents : à écouter)
Owiny Sigoma Band - Owiny Sigoma Band - 2011 - Brownswood Recordings
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