Enfant prodige de la Movida, ce grand mouvement populaire, artistique et libérateur de l'après Franquisme, Almodovar est toujours là! Après tant d'années de succès, il n'a rien perdu de son talent, de son regard singulier. Fidèle à lui-même, il aborde une nouvelle fois dans La piel que habito la thématique du Genre. Le film flirte avec le fantastique et cette histoire entre le professeur Ledgard, interprété par Antonio Banderas et sa créature/création, Marilia interprétée par Elena Anaya n'est pas sans rappeler le classique docteur Frankenstein.
Après avoir vu le film j'ai voulu lire le livre de Thierry Jonquet, Mygale dont le scénario est issu. J'étais en effet étonné de voir combien l'histoire correspondait à l'univers du maître espagnol. Finalement, même si le livre et le film ont beaucoup de chose en commun (la vengeance…), les univers sont assez éloignés. Almodovar a su adapter cette histoire sombre et farfelue à son univers excentrique et baroque. Il a largement remodelé le scénario à sa guise, faisant de La piel que habito une œuvre très personnelle. La séquence, qui fait notamment intervenir le personnage du "tigre" est pour le coup très "Almodovar" et fait penser à une scène de Kika.
Almodovar une fois encore réussit à nous surprendre, sa réalisation évite toujours les gros effets, du style uppercut visuel facile, qui sont de mise dans le cinéma d'aujourd'hui. Il joue la finesse, par le hors-champs ou l’ellipse, offrant ainsi une réalisation empreinte de subtilité même dans les moments "choc". C'est un plaisir aussi de découvrir Elena Anaya et de retrouver Antonio Banderas dans un grand film. La piel que habito du fait de son ancrage dans le cinéma fantastique constitue un tournant dans la carrière du madrilène. Et le choix d'offrir à Banderas le rôle principal de "la Piel…" ne serait-il pas pour le réalisateur, un petit appel du pied aux producteurs américains?
Après avoir vu le film j'ai voulu lire le livre de Thierry Jonquet, Mygale dont le scénario est issu. J'étais en effet étonné de voir combien l'histoire correspondait à l'univers du maître espagnol. Finalement, même si le livre et le film ont beaucoup de chose en commun (la vengeance…), les univers sont assez éloignés. Almodovar a su adapter cette histoire sombre et farfelue à son univers excentrique et baroque. Il a largement remodelé le scénario à sa guise, faisant de La piel que habito une œuvre très personnelle. La séquence, qui fait notamment intervenir le personnage du "tigre" est pour le coup très "Almodovar" et fait penser à une scène de Kika.
Almodovar une fois encore réussit à nous surprendre, sa réalisation évite toujours les gros effets, du style uppercut visuel facile, qui sont de mise dans le cinéma d'aujourd'hui. Il joue la finesse, par le hors-champs ou l’ellipse, offrant ainsi une réalisation empreinte de subtilité même dans les moments "choc". C'est un plaisir aussi de découvrir Elena Anaya et de retrouver Antonio Banderas dans un grand film. La piel que habito du fait de son ancrage dans le cinéma fantastique constitue un tournant dans la carrière du madrilène. Et le choix d'offrir à Banderas le rôle principal de "la Piel…" ne serait-il pas pour le réalisateur, un petit appel du pied aux producteurs américains?
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