C'est grâce à Vincent Moon et La Blogothèque que nous avions découvert en 2010 Soema Montenegro : une artiste originaire de Buenos Aires profondément Argentine et difficilement catalogable. « Passionaria » son 2ème album après « Uno una uno » en 2008 est d'une intensité rare. Accompagnée du bandéoniste Jorge Sottile, elle prend parfois des airs de cantatrice et à l'instar de son ainée Yma Sumac, elle aime expérimenter avec sa voix hors du commun. Elle vient titiller la folie sur « Milonga de la ensoñada » , se lance à capella sur « Invocación a la passionaria », des cuivres et des percussions originales donnent un côté bric à brac à « Flores del desierto » alors que « Profundidade » sonne plus traditionnel. Mais finalement c'est bien la folie qui l'envahit avec « Molecularmente ».
Soema Montenegro se place dans la lignée de ses contemporaines un peu barrées, Camille la Française, Bjork la pop star islandaise, ou encore Merrill Garbus de TuneYards, tout en s’imprégnant de la tradition et la mélancolie traditionnelle sud américaine à la manière de la regrettée Lhasa.
Soema Montenegro se place dans la lignée de ses contemporaines un peu barrées, Camille la Française, Bjork la pop star islandaise, ou encore Merrill Garbus de TuneYards, tout en s’imprégnant de la tradition et la mélancolie traditionnelle sud américaine à la manière de la regrettée Lhasa.
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