À sa sortie, cet album a été accueilli par de nombreux éloges aussi bien de la part de la presse spécialisée que des blogs musicaux. L’affiche est des plus alléchantes avec le rapper New Yorkais, Nasir Jones, fils du jazzman Olu Dara, et Damian Marley l’un des fils du plus célèbre reggaeman au monde. Nas est un rapper respecté dans le milieu du hip-hop et Damian avait réalisé en 2005 un « Welcome to Jamrock » prometteur. C’est d’ailleurs sur cet album que la collaboration entre les 2 hommes avait débuté avec une réussite indéniable sur « Road to Zion ». Ce « Distant Relatives » est gorgé de tubes, on pense au « Land of Promise (Featuring Dennis Brown) », à « Nah Mean » une pure pépite, à « Friends » un reggae roots lancinant, ou encore à « As We Enter » à l’énergie communicative même si sampler Mulatu Astatké aujourd’hui n’est plus vraiment original (Earl Zinger y avait déjà pensé dès 2002 avec « On My Way Home »). Par contre, les collaborations avec le Somalien K’Naan, bien qu'honnêtes, déçoivent en raison d'une production un peu lisse et commerciale. Mais ce n’est rien à côté des sonorités pop FM de « Strong Will Continue » ou « Count Your Blessings », qui peuvent se révéler parfois un supplice pour les oreilles notamment lorsque les guitares électriques viennent se mêler aux cordes. Les titres avec Stephen Marley ne se révèlent pas non plus des plus passionnants. Au final cette collaboration marquera certainement l’année, mais plus pour l'efficacité de certains titres que pour l'album dans sa globalité.
Nas & Damian Marley - Distant Relatives - 2010 - Def Jam
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