Anthony Joseph nous avait enthousiasmé avec « Bird Head Son », un « jubilatoire melting pot de black music », au point de se hisser au sommet de nos meilleurs albums de l’année 2009. Il revient sous la houlette du producteur Malcolm Catto, batteur et leader du groupe The Heliocentrics, avec un Spasm Band, en partie renouvelé. La musique n'a pas pour autant fondamentalement changé, Anthony Joseph pose toujours son spoken word sur un mélange de funk, de jazz, d'afrobeat et de musique caribéenne. Le son est juste devenu un peu plus lourd voir plus "rock". « She is the sea », le premier single, est la porte d'entrée idéale à ce nouvel album qui ne s'appréhende pas forcément facilement, avec des morceaux qui font 8 minutes en moyenne. Ce morceau, bien représentatif de l'ensemble, est énorme. Il débute avec des cuivres dignes d'Antibalas et termine en espèce de free-jazz-rock indescriptible. « Griot », "the sound of universal culture" n'est pas mal non plus sans parler de la puissance des cuivres sur « Damballah ». Et avec des invités comme les musiciens de The Heliocentrics, la chanteuse Jasnett Lind, ou encore Jerry Dammers, le fondateur de The Specials sur le poème lancinant « Generations », ce nouvel album s'avère être une véritable réussite.
Anthony Joseph & The Spasm Band - Rubber Orchestras - Heavenly Sweetness - 2011
effectivement, ce morceau est énorme !
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