Ghostpoet, on en avait déjà parlé en 2010 à l'époque de son premier album « Peanut Butter Blues & Melancholy Jam » sorti sur le label de Gilles Peterson, Brownswood Records. Avec « Some Say I So I Say Light », Obaro Ejimiwe alias Ghostpoet reste dans la même veine, un mélange de hip-hop et de dubstep, de spoken word et de soul avec des textures sonores qui ne laissent rien au hasard. L'ensemble est toujours aussi sombre, sans être particulièrement lugubre. D'ailleurs le MC londonien concède que « la lumière (le) fascine parce que (sa) musique est sombre, donc c'est un peu comme si la lumière était le point à atteindre ». Et sur « Dial Tones », il se sert de la voix lumineuse de Lucy Rose pour atteindre son but. Le morceaux en est apaisé, presque doux même si l'on entend toujours des ambiances légèrement ombrageuses en fond sonore. Sur « Meltdown », peut-être le plus beau morceau de l'album, c'est Woodpecker Wooliams, une chanteuse plus habituée à un univers bricolo-folk à la Coco Rosie, qui pose sa voix sur des notes de piano et une rythmique qui finit par s'emballer. Un album qui restera certainement comme l'un des albums marquants de l'année 2013 !
Ghostpoet - Some Say I So I Say Light - PIAS -2013
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire