En 1995 Tricky sortait « Maxinquaye », un album illuminé par la voix de Martina Topley Bird, considéré aujourd'hui comme une pièce essentielle du trip-hop, au même titre que le « Blue Lines » de Massive Attack. Par la suite, il a continué à produire des albums, jamais médiocres, avec quelques bonnes idées, mais auxquels il manquait toujours quelque chose, et surtout de l'émotion. Avec « False Idols » (c'est aussi le nom de son label), on a l'impression de vivre un véritable come-back après des années d'absence, alors que c'est bien là son dixième album. Tricky ne révolutionne rien mais il offre ce qu'il sait faire de meilleur, de plus beau. Des morceaux à l'ambiance plutôt sombre, avec des voix féminines (Francesca Belmonte, Fifi Rong et Nneka) qui scintillent comme des lumières ou encore celle de David Silberman, chanteur de The Antlers, sur « Parenthesis ». Quasiment chaque morceau de l'album est une réussite à l'image de « Bonnie & Clyde », véritable tube en puissance, ou encore « Nothing's Changed » pur trip-hop atmosphérique, mais la pépite de l'album est peut-être bien « Valentine » avec un sample de « My Funny Valentine » de Chet Baker... Une pure merveille ! Tricky is back et ça fait bien plaisir !
Tricky - False Idols - 2013 - False Idols
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